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Critique de epistoliabook


Comme dans "Compter les oiseaux compter les chapeaux", @christine_thepot choisit de nous raconter l'histoire d'un personnage atypique. Pas de jeune premier beau comme un dieu, riche comme Crésus, musclé sans faire de sport, Bad boy en surface, coeur guimauve en dedans, avec un travail cool et branché. Non pas de ce genre d'héros dans ce roman touchant et émouvant.

@christine_thepot préfère donner la voix à Benjamin qui souffre d'un handicap physique, qui pense être un idiot, qui vit reclus dans son monde d'habitude, loin des relations humaines et surtout qui est sous l'emprise d'un père tyrannique.
Et puis un jour, Benjamin dit non. Non à la solitude. Non aux ordres de son père. Non à sa mère intrusive et pourtant passive lorsque son mari s'en prend à son fils.
Benjamin se lie d'amitié avec une libraire. Il tombe amoureux d'une des caissières du musée. Il découvre en dehors du carcan familial la vie tout simplement.

Les personnages féminins sont loin d'être en reste. Elles sont aussi cabossées par la vie que l'est Benjamin. Leur rencontre avec notre héros particulier est un électrochoc pour lui, pour elles comme pour les lecteurices. Il est impossible de rester de marbre face à ces trajectoires de vie difficiles, face à ce roman bouleversant, face à ces voix qui s'élèvent pour exister.

Merci infiniment @christine_thepot de donner une place à ces personnages différents. Les personnes en situation de handicaps, que ce soit physique ou mental, visible ou invisible, sont peu et très mal représentées dans les romans. Merci pour eux. Merci de nous ouvrir à la diversité, quelle qu'elle soit !

Convaincu.e.s de découvrir la plume de l'autrice ?
Connaissez-vous d'autres romans où les personnages principaux ont un handicap ?

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