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Critique de leslecturesdechloe
Avec un style graphique assumé, Rebecca Green met en image une facette méconnue de la vie de Franck Kafka à travers une belle anecdote, pleine de douceur. Contant une histoire emplie de malice, « Kafka et la poupée » est un album qui met l'accent sur des instants précieux partagés dans le calme du quotidien entre un personnage historique amoureux des mots et une enfant innocente et rêveuse. Un très beau coup de coeur !
Irma a perdu Soupsy : sa poupée. Lorsqu'elle rencontre Kafka, larmoyante, celui-ci lui affirme que Soupsy n'est évidement pas « perdue ». Elle est partie en voyage, comme le font souvent les poupées. Pour preuve, l'auteur apporte à la fillette une lettre de Soupsy dès le lendemain ! Soupsy y affirme ne pas avoir eu le temps de dire au revoir à son amie tant elle était pressée de partir. Les jours suivants, Kafka lit de nouvelles lettres de sa poupée à Irma. Cette dernière découvre alors les fabuleuses aventures de Soupsy à travers le monde…
Alors que la postérité retient de Kafka sa part sombre ; cet album délivre de lui l'image d'une personne lumineuse et emphatique. Alors qu'il aurait simplement pu chercher à consoler la fillette en pleurs, l'auteur met à profit sa plume et son imagination pour offrir à Irma un brin de rêve, d'aventure et de partage. Au delà de l'album, « Kafka et la poupée » témoigne d'une période de vie aussi belle que difficile de l'écrivain. car Franck Kafka est alors éperdument amoureux de Dora Diamant mais touché par la tuberculose, de laquelle il succombera l'année suivante…
« Kafka et la poupée » est album d'une grande simplicité en apparence. Cependant, il implique une double narration par l'insertion des lettres de Soupsy au sein de l'histoire. Ce double récit est habillement transcrit graphiquement, permettant à l'histoire d'acquérir un rythme unique et riche !
Les illustrations aux couleurs désaturées, portées par des tons sépias, concourent à inscrire les personnage dans le passé. Ne retirant en rien le caractère intemporelle de l'histoire, les couleurs employées rapportent la narration à une époque révolue : faite de la douceur de souvenirs et émotions partagées par Kafka et une enfant à l'écoute.
« Kafka et la poupée » est un coup de coeur de part le style graphique de Rebecca Green et la pertinence de la plume de Larissa Theule. Une lecture douce, riche en émotion et enrichie par des niveaux de lectures multiples !
Lien : https://leslecturesdechloe.a..
Irma a perdu Soupsy : sa poupée. Lorsqu'elle rencontre Kafka, larmoyante, celui-ci lui affirme que Soupsy n'est évidement pas « perdue ». Elle est partie en voyage, comme le font souvent les poupées. Pour preuve, l'auteur apporte à la fillette une lettre de Soupsy dès le lendemain ! Soupsy y affirme ne pas avoir eu le temps de dire au revoir à son amie tant elle était pressée de partir. Les jours suivants, Kafka lit de nouvelles lettres de sa poupée à Irma. Cette dernière découvre alors les fabuleuses aventures de Soupsy à travers le monde…
Alors que la postérité retient de Kafka sa part sombre ; cet album délivre de lui l'image d'une personne lumineuse et emphatique. Alors qu'il aurait simplement pu chercher à consoler la fillette en pleurs, l'auteur met à profit sa plume et son imagination pour offrir à Irma un brin de rêve, d'aventure et de partage. Au delà de l'album, « Kafka et la poupée » témoigne d'une période de vie aussi belle que difficile de l'écrivain. car Franck Kafka est alors éperdument amoureux de Dora Diamant mais touché par la tuberculose, de laquelle il succombera l'année suivante…
« Kafka et la poupée » est album d'une grande simplicité en apparence. Cependant, il implique une double narration par l'insertion des lettres de Soupsy au sein de l'histoire. Ce double récit est habillement transcrit graphiquement, permettant à l'histoire d'acquérir un rythme unique et riche !
Les illustrations aux couleurs désaturées, portées par des tons sépias, concourent à inscrire les personnage dans le passé. Ne retirant en rien le caractère intemporelle de l'histoire, les couleurs employées rapportent la narration à une époque révolue : faite de la douceur de souvenirs et émotions partagées par Kafka et une enfant à l'écoute.
« Kafka et la poupée » est un coup de coeur de part le style graphique de Rebecca Green et la pertinence de la plume de Larissa Theule. Une lecture douce, riche en émotion et enrichie par des niveaux de lectures multiples !
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