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Critique de Runi
Cet ouvrage rassemble les contributions des Premières Journées internationales d'éthique, congrès organisé par le CEERE.
Il interroge sur la nature et le rôle des rites autour de la mort, à la fois pour la société et les familles concernées, mais aussi pour le (futur) défunt lui-même. En effet, alors que la seconde moitié du XXe siècle a été marquée par une tentative généralisée (en Occident) de faire abstraction de la mort, créant un tabou sur ce sujet, on peut remarquer qu'en ce début de XXIe siècle il semble y avoir une reprise de conscience sur ce sujet, qui se fait notamment autour de la volonté de "choisir sa mort" pour en conjurer la peur.
La première partie rassemble des articles définissant le rite et son rôle dans l'existence. La deuxième se consacre à «l'accompagnement du mourir», du point de vue religieux, comme non-religieux. La troisième partie s'intéresse aux rites de funérailles dans le judaïsme, catholicisme et islam, ainsi qu'au rôle des pompes funèbres. La quatrième se penche sur la crémation, notamment du point de vue éthique et légal. Enfin la cinquième partie propose une ouverture sur des rites propres à certaines cultures: la mort chez les jeunes, les rites en Allemagne, en Pologne, etc.
Le contenu est particulièrement riche et intéressant, mais je regrette néanmoins que l'ouvrage ait totalement ignoré la question des religions émergentes (je pense en particulier aux néo-paganismes). Il y aurait eu pourtant un intérêt à évoquer ces "nouvelles" spiritualités, car, d'une part, elles connaissent depuis les années 2000 une croissance particulièrement forte, et, d'autre part, parce qu'elles ont une vision de la mort, et donc des rites associés, radicalement opposés à ceux des monothéismes que l'on trouve en Europe. Il faut toutefois admettre que l'ajout de ces religions au champ d'étude aurait pu rendre les choses un peu complexe, du fait de leur grande variété.
À noter que l'ouvrage, bien qu'il soit récent, est déjà en partie dépassé du fait de l'évolution de la loi, en particulier en ce qui concerne la crémation ou le don d'organes.
Il interroge sur la nature et le rôle des rites autour de la mort, à la fois pour la société et les familles concernées, mais aussi pour le (futur) défunt lui-même. En effet, alors que la seconde moitié du XXe siècle a été marquée par une tentative généralisée (en Occident) de faire abstraction de la mort, créant un tabou sur ce sujet, on peut remarquer qu'en ce début de XXIe siècle il semble y avoir une reprise de conscience sur ce sujet, qui se fait notamment autour de la volonté de "choisir sa mort" pour en conjurer la peur.
La première partie rassemble des articles définissant le rite et son rôle dans l'existence. La deuxième se consacre à «l'accompagnement du mourir», du point de vue religieux, comme non-religieux. La troisième partie s'intéresse aux rites de funérailles dans le judaïsme, catholicisme et islam, ainsi qu'au rôle des pompes funèbres. La quatrième se penche sur la crémation, notamment du point de vue éthique et légal. Enfin la cinquième partie propose une ouverture sur des rites propres à certaines cultures: la mort chez les jeunes, les rites en Allemagne, en Pologne, etc.
Le contenu est particulièrement riche et intéressant, mais je regrette néanmoins que l'ouvrage ait totalement ignoré la question des religions émergentes (je pense en particulier aux néo-paganismes). Il y aurait eu pourtant un intérêt à évoquer ces "nouvelles" spiritualités, car, d'une part, elles connaissent depuis les années 2000 une croissance particulièrement forte, et, d'autre part, parce qu'elles ont une vision de la mort, et donc des rites associés, radicalement opposés à ceux des monothéismes que l'on trouve en Europe. Il faut toutefois admettre que l'ajout de ces religions au champ d'étude aurait pu rendre les choses un peu complexe, du fait de leur grande variété.
À noter que l'ouvrage, bien qu'il soit récent, est déjà en partie dépassé du fait de l'évolution de la loi, en particulier en ce qui concerne la crémation ou le don d'organes.
