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Critique de biooibseawind
Alors voilà.
Cela fait huit ans que j'ai lu les aventures complètes de Petit Féroce, quand j'étais encore à l'école primaire, et il m'arrive encore de relire certains "tomes" (P.F. et ses amis, P.F. en vacances, P.F. et le monstre des neiges...) le soir, dans mon lit, alors que je devrais bouquiner des choses plus sérieuses.
Pourquoi? Parce que c'est un personnage qui, quand j'avais huit ans et des poussières, m'a profondément marquée. Je me revois encore emprunter certains titres, avec ma mère, à la bibliothèque; puis je me revois les dévorer, toute seule dans ma chambre ou à la piscine d'un camping, fascinée par cette collection d'histoires et de personnages tout à fait rocambolesques. Au fil des pages, et en compagnie de Petit Féroce, bien sûr, le lecteur fait la connaissance d'une guirlande de héros "modèle réduit" mais avec suffisamment de caractère pour plaire aux enfants; une guirlande qui, tel le serpent du Lac de la Lune (le "Loch Ness" de ce monde préhistorique), semble s'enrouler à l'infini autour des rêves et jeux abracadabrantesques d'une poignée d'enfants encore protégés des MMORPG et de la télé, et n'ayant pour square géant qu'une Nature omniprésente, un environnement qui les unit. Cerise-qui-Mord, Oeil-d'Ecureuil, Oreille de Renard, Sifflotin, Galipette, Guépard... tant de protagonistes qui resteront à jamais les acteurs d'une épopée fantasmée, peu crédible sans en devenir absurde, et libérée de toutes les conventions qui m'ont éloignée (à cet âge et dans la vraie vie) de pareilles aventures.
Voilà pourquoi je conseille Petit Féroce aux enfants qui "n'ont peur de rien" mais qui sont un peu limités par l'amitié entre enfants telle qu'on la connaît de nos jours: on lit du Paul Thiès pour le plaisir d'en lire, pour vivre dans des grottes, dans la jungle, sur des îles désertes, tout cela par procuration; et parce que sa Préhistoire est une Préhistoire moderne, aussi sauvage et préservée que décemment civilisée, on ne peut, à sept ou huit ans, qu'en rêver en secret...
Cela fait huit ans que j'ai lu les aventures complètes de Petit Féroce, quand j'étais encore à l'école primaire, et il m'arrive encore de relire certains "tomes" (P.F. et ses amis, P.F. en vacances, P.F. et le monstre des neiges...) le soir, dans mon lit, alors que je devrais bouquiner des choses plus sérieuses.
Pourquoi? Parce que c'est un personnage qui, quand j'avais huit ans et des poussières, m'a profondément marquée. Je me revois encore emprunter certains titres, avec ma mère, à la bibliothèque; puis je me revois les dévorer, toute seule dans ma chambre ou à la piscine d'un camping, fascinée par cette collection d'histoires et de personnages tout à fait rocambolesques. Au fil des pages, et en compagnie de Petit Féroce, bien sûr, le lecteur fait la connaissance d'une guirlande de héros "modèle réduit" mais avec suffisamment de caractère pour plaire aux enfants; une guirlande qui, tel le serpent du Lac de la Lune (le "Loch Ness" de ce monde préhistorique), semble s'enrouler à l'infini autour des rêves et jeux abracadabrantesques d'une poignée d'enfants encore protégés des MMORPG et de la télé, et n'ayant pour square géant qu'une Nature omniprésente, un environnement qui les unit. Cerise-qui-Mord, Oeil-d'Ecureuil, Oreille de Renard, Sifflotin, Galipette, Guépard... tant de protagonistes qui resteront à jamais les acteurs d'une épopée fantasmée, peu crédible sans en devenir absurde, et libérée de toutes les conventions qui m'ont éloignée (à cet âge et dans la vraie vie) de pareilles aventures.
Voilà pourquoi je conseille Petit Féroce aux enfants qui "n'ont peur de rien" mais qui sont un peu limités par l'amitié entre enfants telle qu'on la connaît de nos jours: on lit du Paul Thiès pour le plaisir d'en lire, pour vivre dans des grottes, dans la jungle, sur des îles désertes, tout cela par procuration; et parce que sa Préhistoire est une Préhistoire moderne, aussi sauvage et préservée que décemment civilisée, on ne peut, à sept ou huit ans, qu'en rêver en secret...
