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Critique de LoupAlunettes


: Une idée de départ originale.

La Brigade des Cauchemars semble travailler sur des cas d'un niveau hautement supérieur à la capture des monstres du placard, de la sorcière du couloir ou de l'Ombre sous le lit (avec les petits, il y aurait de quoi faire).

Non, il s'agit dans cette BD de cas de cauchemars hautement plus traumatisants et pour des cibles plus mâtures ( même si contrer le trempage des draps de petits relèverait d'un sauvetage noble).



Lecteurs, ouvrez ce livre et vous connaitrez le frisson. Beaucoup d'éléments nous installent d'emblée dans une posture inconfortable recherchée ( n'oubliez pas les coussins pour la lecture).

La 1ère de couverture est déja très inquiétante avec ses personnages armés, tous tapis dans l'ombre de Sarah.

Le graphisme choisi apporte sa note bizarre avec ses bouilles de caricatures, surtout celle du Professeur Angus, le dit bienfaiteur de l'histoire.

Il est aussi inconfortable de noter que son centre de secours anti-cauchemar ressemble à un asile, brrr...

Mais puisqu'il est dit qu'il aide les gens, ne jugeons pas sur les apparences, d'autant que dans le monde des cauchemars, elles devraient plus que trompeuses encore.



Les enfants du Professeur sont missionnés pour entrer dans l'esprit troublé des jeunes patients car les adultes sont eux repérés par le patient, cela complique évidement l'investigation et délivrer les patients de leur tourment mortel.



Pendant, l'immersion d'un patient endormi, les enquêteurs peuvent être blessés comme dans la vraie vie voire pire. Le Professeur envoie ses enfants?

L'innocence juvénile profitera d'une invisibilité pratique.



Un mystère fil rouge pour la série: Esteban aux énormes yeux, trouvé dans les bois et adopté par Le Professeur, est amnésique. On ne sait clairement si Albert Angus y est pour quelque chose mais en revanche, il sait des choses qu'il dissimule.

Affaire à suivre.



Sarah.

Le duo Esteban/ Tristan arrive à la retrouver dans son rêve et ils doivent composer avec le drôle de scénario dans sa tête avant de trouver la solution.

Son rêve nous fait penser aux romans jeunesse "Gone" de Michael Grant ou "L'Épreuve, le labyrinth" de James Dashner.

Dans le monde de Sarah, la ville est en désolation, il ne reste que 3 ados, pris en chasse par des milices adultes armées et organisées. Une menace venant du ciel len forme de papillon géant) en a après les enfants.

Aussi pour préserver leur sécurité, les adultes les livrent-ils en ratissant les rues pour éviter d'être exposés à un danger.

Un instinct de survie qui fait sourire.



Quel peut-être le lien de ce scénario avec ce qui effraie Sarah dans le monde réel?

Les scénari des rêves sont l'expression passionnée et fantasque de nos journées quotidienne alors qu'est ce qui soucie à ce point notre Sarah?

C'est une séance de psy en scénario SF que l'on nous propose en somme.

Un caractère irrévérencieux qui ne devrait pas déplaire au lectorat ado.



Sarah est aussi amnésique que Esteban aux mêmes dates.

Les enfants continuent de communiquer avec Le Professeur devant les moniteurs, les jeux d'image nous font basculer fluidement au dedans et au dehors.

Petit avantage au monde des rêves, Tristan, handicapé dans une chaise roulante au monde éveillé, se remet à marcher.

Le scénario est bien amorcé et on accroche.

Certaines choses autour du projet restent encore très flou et l'on se demande comment un projet gouvernemental devient un service à la collectivité.

Beaucoup de mystères semées et entretenues.

Les jeunes lecteurs voudront inévitablement connaître la suite..

Très sympa
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