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Critique de beatriceferon
Après sa séparation d'avec Pierre, Élise se réjouit de retrouver Cornillac, un petit paradis où elle a été si heureuse. Hélas, on dirait que tout a changé. Maintenant, Élise est accompagnée de sa mère qui regarde le village et leur gîte d'un oeil sans indulgence. Laure, sa petite fille, est une enfant difficile qui lui fait passer des nuits blanches et se livre à des crises terribles au cours desquelles elle se frappe la tête sur le sol.
A la fontaine, une vieille femme acariâtre déverse sa bile sur tout ce qui bouge. Chez leurs amis, dont le couple semblait si parfait, il y a de l'orage dans l'air.
Heureusement, elle croise cet inconnu dont l'épaule, tatouée de cerises, la fascine. Comment faire pour attirer son attention?
J'avais très envie de découvrir ce roman. Malheureusement, je ne suis jamais parvenue à vraiment entrer dedans.
La chronologie est éclatée: pas toujours évident de se repérer dans le temps. le lecteur doit fournir beaucoup d'efforts pour reconstruire le fil de l'histoire.
Les rapports parents-enfants sont un thème très intéressant. Élise a souffert de l'attitude de son père. Mais nous ne saurons jamais clairement ce qui s'est passé entre eux. Quant à sa relation avec Laure, elle est terriblement tendue et les crises se terminent toujours par des drames. Cette enfant est, à mon avis, tellement insupportable que je n'aurais eu qu'une envie: la perdre en montagne!
Dans de petits chapitres de quelques lignes, Élise s'adresse à sa fille: « Laure, pourquoi tant d'animosité à mon égard? Qu'ai-je fait? Que me reproches-tu? » « Tu jettes ta tartine à terre, tu te roules sur le sol, tu hurles, tu cognes, tu mords ».
Pas vraiment le genre de situation qu'on a envie de vivre!
Mais le plus déconcertant, c'est la fin: six semaines de vacances nous sont racontées sur deux cents pages, puis, soudain, six ou sept pages « plusieurs années avaient passé », « après plus de dix ans... » nous font défiler en accéléré toute une vie, comme si tout à coup, l'auteur en avait eu assez et avait voulu en terminer au plus vite.
Mon avis est donc mitigé.
A la fontaine, une vieille femme acariâtre déverse sa bile sur tout ce qui bouge. Chez leurs amis, dont le couple semblait si parfait, il y a de l'orage dans l'air.
Heureusement, elle croise cet inconnu dont l'épaule, tatouée de cerises, la fascine. Comment faire pour attirer son attention?
J'avais très envie de découvrir ce roman. Malheureusement, je ne suis jamais parvenue à vraiment entrer dedans.
La chronologie est éclatée: pas toujours évident de se repérer dans le temps. le lecteur doit fournir beaucoup d'efforts pour reconstruire le fil de l'histoire.
Les rapports parents-enfants sont un thème très intéressant. Élise a souffert de l'attitude de son père. Mais nous ne saurons jamais clairement ce qui s'est passé entre eux. Quant à sa relation avec Laure, elle est terriblement tendue et les crises se terminent toujours par des drames. Cette enfant est, à mon avis, tellement insupportable que je n'aurais eu qu'une envie: la perdre en montagne!
Dans de petits chapitres de quelques lignes, Élise s'adresse à sa fille: « Laure, pourquoi tant d'animosité à mon égard? Qu'ai-je fait? Que me reproches-tu? » « Tu jettes ta tartine à terre, tu te roules sur le sol, tu hurles, tu cognes, tu mords ».
Pas vraiment le genre de situation qu'on a envie de vivre!
Mais le plus déconcertant, c'est la fin: six semaines de vacances nous sont racontées sur deux cents pages, puis, soudain, six ou sept pages « plusieurs années avaient passé », « après plus de dix ans... » nous font défiler en accéléré toute une vie, comme si tout à coup, l'auteur en avait eu assez et avait voulu en terminer au plus vite.
Mon avis est donc mitigé.
