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Critique de Ptitgateau


Curieux roman qui pousse le lecteur au questionnement permanent : qui est ce narrateur qui emploie de temps à autre la première personne du singulier ? Que fait cette enfant près d'une aïeule morte dès le début du roman ? Qui sont tous ces personnages rencontrés au cours du roman. Fort heureusement ils nous seront présentés et on comprendra que se succèdent pour converger ensuite, les épisodes de la vie de Gabrielle : Gabrielle, bébé né prématurément, Gabrielle, jeune fille et gymnaste pleine de vie, Gabrielle singulière adolescente secrète et dévouée aux siens, Gabrielle qui porte et subit sa prématurité.

Un récit riche par les sujets abordés : la prématurité et la délicate mission confiée aux parents qui rentre avec un bébé qui a terminé sa maturation en couveuse, la maladie de l'enfant délicatement amenée par la présence des clowns en milieu hospitalier, mais également la famille et l'héritage des femmes qui en se succédant assument la gestion de la famille, la difficulté d'être parents et de se sentir impuissant face au mal être de son enfant, le deuil des parents comprenant que leur enfant va s'envoler et prendre des chemins différents de ceux qu'ils avaient imaginés.

Deux personnages me paraissent marquer le roman, les grands-mères : effacées parfois, et qui surgissent soudain pour un avis, pour une action précise, omniprésentes dans la famille.

J'ai personnellement apprécié la grand-mère espagnole avec son parler mitigé dans les deux langues, son assurance et les idées l'amenant à des gestes ou des actions brutales qui m'ont fait sourire même si l'humour n'est pas de mise dans le roman.

Un beau roman assaisonné à la sauce tradition chrétienne qui rythme la vie et qui montre l'évolution d'une famille en dépit des attaches religieuses que celle-ci possède.
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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