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Critique de mljs
Une écriture et des références compliquées, j'ai fini par renoncer à chercher sur internet ce que je ne connaissais pas et finalement, on comprend l'idée. Ce qui est dommage c'est qu'on passe sans doute à côté de nuances.
Un thème riche, complexe et qui touche. Impossible pour moi de déterminer le niveau de véracité ou de fiction. Les actualités indiquent que tout le thème black lives matter est très réaliste. Quid de la scolarité d'une fille des ghettos dans un établissement huppé. Je me demande s'il est si huppé que cela ou si c'est relatif (mais la rolls, la maison de dingue de Chris vont dans le sens super huppé). Quant à la vie dans un ghetto, je ne peux que faire confiance à l'auteure.
Je crois que pour moi, c'est le véritable thème du livre, sa grande révélation. Un monde de non droit, de gangs, de drogues, trafics, femmes battues. Je sais que cela existe. Mais à ce point, aussi condensé, sans porte de sortie, avec des blindés pour maintenir l'ordre ; cela dépasse mes connaissances et mon entendement.
J'ai aussi été interpellée par le père de Starr. Ancien "dauphin" de gang, ancien prisonnier, rescapé de gang, épicier respecté, black power à fond, d'accord pour que ses enfants aillent dans un établissement de qualité, pas pour déménager, complice tacite tant que cela ne le touche pas, résistant ponctuel, religieux mais avec clairement plusieurs messies... C'est le personnage qui m'a le plus perdue. J'aurais voulu l'admirer mais je ne le comprenais pas assez, le jugeant incohérent, avec des discours trop politiques pour moi.
Chris est un autre mystère pour moi, mais j'y vois surtout un personnage de fiction construit pour des besoins narratifs.
Enfin, comme toujours, les descriptions de famille idéale me laissent dubitative. Mais il s'agit là d'un autre sujet...
Un thème riche, complexe et qui touche. Impossible pour moi de déterminer le niveau de véracité ou de fiction. Les actualités indiquent que tout le thème black lives matter est très réaliste. Quid de la scolarité d'une fille des ghettos dans un établissement huppé. Je me demande s'il est si huppé que cela ou si c'est relatif (mais la rolls, la maison de dingue de Chris vont dans le sens super huppé). Quant à la vie dans un ghetto, je ne peux que faire confiance à l'auteure.
Je crois que pour moi, c'est le véritable thème du livre, sa grande révélation. Un monde de non droit, de gangs, de drogues, trafics, femmes battues. Je sais que cela existe. Mais à ce point, aussi condensé, sans porte de sortie, avec des blindés pour maintenir l'ordre ; cela dépasse mes connaissances et mon entendement.
J'ai aussi été interpellée par le père de Starr. Ancien "dauphin" de gang, ancien prisonnier, rescapé de gang, épicier respecté, black power à fond, d'accord pour que ses enfants aillent dans un établissement de qualité, pas pour déménager, complice tacite tant que cela ne le touche pas, résistant ponctuel, religieux mais avec clairement plusieurs messies... C'est le personnage qui m'a le plus perdue. J'aurais voulu l'admirer mais je ne le comprenais pas assez, le jugeant incohérent, avec des discours trop politiques pour moi.
Chris est un autre mystère pour moi, mais j'y vois surtout un personnage de fiction construit pour des besoins narratifs.
Enfin, comme toujours, les descriptions de famille idéale me laissent dubitative. Mais il s'agit là d'un autre sujet...
