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Critique de philippemarlin


Cette note est tirée d'un article de Norbert Spehner (2001) : « Choc culturel : la lecture, intégrale s.v. p, des 868 pages (en caractères minuscules) de Varney The Vampyre or the Feast of Blood (1847) de Thomas Preskett Prest dans l'édition fac-similé (avec illustrations) publiée par Dover (New York). Eh oui, je l'avoue humblement, je suis Celui-qui-a-lu-Varney, et ça n'est pas un mince exploit. S'il y a un domaine encore inconnu de la littérature vampirique et qu'il faut explorer, d'urgence, c'est bien l'influence de ce “penny dreadful” sur le Dracula de Stoker. Plusieurs textes traitent de la filiation Le Fanu/Stoker. Je n'en connais aucun qui fasse le rapprochement avec Varney (je crois me souvenir que Clive Leatherdale en parle rapidement) et pourtant… Stoker a pillé cette oeuvre sans vergogne. Un des épisodes les plus réussis de son roman, la traversée terrifiante du Demeter qui transporte Dracula et ses cercueils en Angleterre, est directement “inspiré” d'un épisode semblable du feuilleton à un sou publié en 1847. le personnage du Comte lui-même est calqué sur Varney, etc… de quoi alimenter la chronique et la polémique pendant quelque temps, de quoi remplir des dizaines de pages. Mais pour cela, il faudra se taper la lecture de la brique souvent indigeste et lyrico comique de plus de 200 chapitres et visiblement, les férus de “cultural studies” ne se bousculent pas aux portes ! »
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