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Critique de balarasse


Mon avis sur ce pamphlet est partagé.

La thèse qu'y énonce Thoreau est qu'il ne faut en aucun cas compromettre ses convictions morales, même si cela signifie ne pas respecter la loi.
Il y présente l'état comme un monstre froid, insensé et desservant parfois le peuple.
L'auteur préconise 2 attitudes pour se défendre d'un pouvoir politique que l'on juge illégitime:
-Lui résister sans violence pour le faire fléchir.
-L'ignorer tant que possible pour le garder loin de soi.

En un sens, je suis d'accord avec ces idées.
D'un autre coté, à partir de quand la subjectivité morale de certains individus devient supérieure au bien commun ?
Etre persuadé d'être dans le bien et le vrai ne nous garantit pas de l'être réellement.

Je suis en désaccord avec la thèse de l'auteur sur les 2 points suivant:
- La morale est quelque chose de subjectif contrairement aux lois. On ne peut pas faire société si chacun considère que se hiérarchie de valeurs prévaut sur les règles se son pays.
- Prôner individualisme à l'excès c'est nuire à l'intérêt commun. Thoreau dénonce les impôts sous prétexte qu'ils financent la guerre. Il semble oublier qu'ils financent aussi la santé et l'éducation.

Je suis content d'avoir lu ce livre pour ma 'culture'.
Sa brièveté lui permet d'avoir de l'intensité mais l'empêche de dépasser la critique.
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