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Critique de itculture


Paul Tillard, journaliste, communiste et résistant a été arrêté par la Gestapo en 1942, déporté et interné à Mauthausen en 1943 jusqu'à la libération du camp par les américains le 5 mai 1945, alors blessé, malade et très affaibli. Il meurt à 51 ans des suites de l'internement et des traitements mortifères subis durant plus de 2 années dans le camp. Homme très engagé politiquement, avant, pendant et après la guerre, il témoigne d'une plume acérée et précise, ses souvenirs encore vifs et prégnants de cette époque, de son internement, de la cruauté bestiale des SS, et de la solidarité des prisonniers entre-eux lorsque cela était possible. A Mauthausen comme à Buchenwald, un comité clandestin de résistance est activé par les communistes très nombreux à l'intérieur de ces camps, représentés par les français, les espagnols, les tchécoslovaques, les russes… malgré le barrage que représente l'incompréhension de la langue.
Dans ce récit, il décrit l'environnement et le contexte du camp ; des détenus et du travail de forçat auquel ils sont assignés et dont la mort les délivre ; de la sauvagerie inhumaine des SS et des Kapos, régulièrement des droits communs qui libèrent leurs pulsions criminelles sur les détenus ; de l'espoir de vivre encore pour connaître la libération et aussi de l'entraide ou de la providence qui aura permis à certains captifs de tenir dans de meilleures conditions, ou plus longtemps. le pain a une place essentielle pour la survie, parfois monnaie d'échange ou bien supplément de ration accordée aux personnalités politiques importantes. Là aussi, il y avait « sélection ». Il n'y a aucun jugement à porter à ce propos.
Hommage à tous ces hommes (et femmes), qui ont combattu pour la liberté et la dignité humaine, qui y ont laissé leur vie, et à ceux qui sont revenus et ont témoigné. Merci.


Lien : https://www.babelio.com/conf..
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