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Critique de MeguymegInBooks


A Genesis, la religion fait foi et les Dieux y sont présents. Malgré tout, dur de savoir s'ils n'ont pas abandonné la population car au plus sombre de la nuit, les Damnés viennent faucher les vivants. Mais Engélion, l'astre des astres est toujours là et une prophétie se murmure. La rédemption est encore possible...

J'annonce, j'ai adoré l'univers. Evidemment, l'univers, c'est Enoch... -ceux qui l'ont lu, vous êtes d'accord ?- Ce mec est si fort qu'il ose exposer ses faiblesses sans honte. Envolé le côté macho, j'étais conquise.

Plus sérieusement, le worldbuilding dark fantasy teinté de dystopie est dingue. J'ai adhéré en un fraction de secondes à l'Engélion, m'imaginant très bien le fonctionnement de cette magie. L'autrice nous explique clairement la mécanique de son histoire. Si je devais trouver un petit bémol, ça serait la plume. Elle permet une parfaite immersion, promet de belles choses mais était parfois maladroite. C'est pour chipoter, hein, c'était vraiment QUE parfois !

L'ambiance par contre, wow... Entre horreur, douleur et même humiliation, beaucoup de violence se dégage de certaines scènes. Justine nous dessine un monde sombre où seule Engélion apporte sa lumière, une lueur d'espoir. Moi-même, j'avais envie de m'y raccrocher alors difficile de blâmer ces gens, fervents défenseurs du Fenhir ou farouches opposants. Parce que comment régir dans pareille situation ? -Oui, oui, je vous vois, ceux qui diront, à leur place j'aurais...- Moi, je me demande juste s'il y a un seul grand méchant dans l'histoire car ce roman nous rappelle ce qu'est la nature humaine, comment on peut se comporter lorsqu'il ne reste plus rien.

J'aurais encore à dire, sur les créatures magiques, la complexité des persos mais on va s'arrêter là. J'ai des questions plein la tête, les cauchemars me guettent et je ne suis même pas encore sûre de devoir détester les Damnés. Ce sont pourtant eux les monstres, non ?
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