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Critique de ileana
L'ennui avec cet excellent livre d'interviews : il me donne envie de le citer abondamment. Cependant, comme je n'aspire pas à l'insigne copiste d'or, je vais me limiter.
Il s'agit d'un recueil d'interviews parues au fil des ans dans le mensuel Studio. Certes, les grosses pointures ne livrent pas leurs secrets de fabrication … seulement par ci par là une pépite.
Par exemple Oliver Stone :
Au sujet du film Les trois jours du Condor : L'épisode amoureux entre Robert Redford et Faye Dunaway lui posait un vrai défi : "le fait qu'en 24 heures, un homme et une femme qui se sont rencontrés dans les pires circonstances (il lui a braqué un pistolet sur la tempe), peuvent en arriver à faire l'amour. J'appelle ça un défi à la Richard III, à cause de cette scène incroyable dans la pièce de Shakespeare où un homme parvient à convaincre la veuve de son ennemi de l'épouser." P46
Wong Kar Wai au sujet de contraintes :
Souvent, c'est grâce aux contraintes que "les meilleures idées jaillissent. Je pense que si quelqu'un venait me voir demain en me disant tu as tout l'argent que tu veux pour faire ton prochain film, je serais très embêté. D'abord parce que ça me compliquerait la tâche. Plus on a des moyens, plus on a de possibilités, plus on a de choix, et donc plus on hésite. [ ] Alors que l'avantage quand on n'a pas d'argent, c'est qu'il n'y a souvent qu'une seule façon de faire les choses." P167
(Cela me rappelle Hitchcock, qui s'imposait des contraintes pour décupler sa créativité - exemple : les 11 plans du film La Corde, chaque plan correspondant à une bobine).
Pour revenir au recueil d'interviews :
John Woo avoue :
"Pour bien travailler avec les acteurs, je crois qu'il faut être un peu amoureux d'eux. Ca, c'est quelque chose que j'ai compris très tôt, en voyant La Nuit américaine de Truffaut. C'était fascinant de voir à quel point il aimait ses acteurs. Pour moi, c'est pareil. Je passe beaucoup de temps avec eux avant le tournage." P206
Sans oublier une constante - plusieurs metteurs en scène avouent : d'une certaine façon, chaque film est une expérimentation.
…. pour notre plus grand plaisir de cinéphiles.
Il s'agit d'un recueil d'interviews parues au fil des ans dans le mensuel Studio. Certes, les grosses pointures ne livrent pas leurs secrets de fabrication … seulement par ci par là une pépite.
Par exemple Oliver Stone :
Au sujet du film Les trois jours du Condor : L'épisode amoureux entre Robert Redford et Faye Dunaway lui posait un vrai défi : "le fait qu'en 24 heures, un homme et une femme qui se sont rencontrés dans les pires circonstances (il lui a braqué un pistolet sur la tempe), peuvent en arriver à faire l'amour. J'appelle ça un défi à la Richard III, à cause de cette scène incroyable dans la pièce de Shakespeare où un homme parvient à convaincre la veuve de son ennemi de l'épouser." P46
Wong Kar Wai au sujet de contraintes :
Souvent, c'est grâce aux contraintes que "les meilleures idées jaillissent. Je pense que si quelqu'un venait me voir demain en me disant tu as tout l'argent que tu veux pour faire ton prochain film, je serais très embêté. D'abord parce que ça me compliquerait la tâche. Plus on a des moyens, plus on a de possibilités, plus on a de choix, et donc plus on hésite. [ ] Alors que l'avantage quand on n'a pas d'argent, c'est qu'il n'y a souvent qu'une seule façon de faire les choses." P167
(Cela me rappelle Hitchcock, qui s'imposait des contraintes pour décupler sa créativité - exemple : les 11 plans du film La Corde, chaque plan correspondant à une bobine).
Pour revenir au recueil d'interviews :
John Woo avoue :
"Pour bien travailler avec les acteurs, je crois qu'il faut être un peu amoureux d'eux. Ca, c'est quelque chose que j'ai compris très tôt, en voyant La Nuit américaine de Truffaut. C'était fascinant de voir à quel point il aimait ses acteurs. Pour moi, c'est pareil. Je passe beaucoup de temps avec eux avant le tournage." P206
Sans oublier une constante - plusieurs metteurs en scène avouent : d'une certaine façon, chaque film est une expérimentation.
…. pour notre plus grand plaisir de cinéphiles.
