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Critique de Sharon


On peut être un paysan très peu aisé et être très heureux, non parce que l'on se contente de ce que l'on a, mais parce que l'on sait la chance que l'on a. La femme du paysan est superbe. Elle est aussi astucieuse, d'humeur égale, douée de persévérance.
Un homme riche, très riche, doté déjà de neuf épouses convoite la femme du pauvre paysan, et il n'y va pas par quatre chemins pour l'obtenir : il l'enlève. Est aussi introduit la notion qu'avoir une belle femme se mérite, à l'aune de l'argent que l'on a - la femme-trophée a aussi sa place dans le conte, si ce n'est que la charmante jeune femme qui a choisi son époux pour ses qualités morales se rebelle en se réifiant complètement.
S'il est un autre point important, c'est la persévérance, et il en faudra à ce couple pour se retrouver.
Les couleurs chaudes et lumineuses dominent les scènes heureuses, les couleurs froides sont introduites et grignotent les dessins quand la séparation survient. le texte est abondant, clairement à l'écart des dessins aux détails très précis.
Un conte très créatif.
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