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Critique de Myriam3
Voici un joli recueil, accompagné d'illustrations à l'encre de chine de Nicolas Journoud, qui nous parle de ces retours au pays des origines, le Vietnam.
On ne sait pas grand chose de ces retours si ce n'est les dates qui s'échelonnent, signant les poèmes, dont l'un pour ramener les cendres de son grand-père sur la terre de ses ancêtres.
Les poèmes de l'autrice sont aussi fins que des haïkus, mais il s'en dégage en quelques lignes des rues bruyantes et gaies au crépuscule, des bicyclettes et des rickshaw à l'aube fraîche, des promenades au bord d'un lac et de jeunes amoureux, et éparpillés dans cette description amoureuse d'un pays en mouvement, la nostalgie, le déracinement mais aussi le sentiment d'appartenance et, peut-être, la colère contre les événements qui ont poussé sa famille à partir.
Une belle découverte à la fois poétique et culturelle.
On ne sait pas grand chose de ces retours si ce n'est les dates qui s'échelonnent, signant les poèmes, dont l'un pour ramener les cendres de son grand-père sur la terre de ses ancêtres.
Les poèmes de l'autrice sont aussi fins que des haïkus, mais il s'en dégage en quelques lignes des rues bruyantes et gaies au crépuscule, des bicyclettes et des rickshaw à l'aube fraîche, des promenades au bord d'un lac et de jeunes amoureux, et éparpillés dans cette description amoureuse d'un pays en mouvement, la nostalgie, le déracinement mais aussi le sentiment d'appartenance et, peut-être, la colère contre les événements qui ont poussé sa famille à partir.
Une belle découverte à la fois poétique et culturelle.
