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Critique de babounette


mémé-Philippe Torreton-Editions J'ai lu
Lu en septembre 2017.
Philippe Torreton et sa mémé, c'est tout un univers.
Depuis qu'il est tout petit, on ne sait pas très bien qui veille sur qui, pour Philippe, sa mémé, c'est sacré.
Une mémé qui a connu deux guerres, qui a perdu des êtres chers, qui a eu deux maris, qui s'occupait de sa ferme, qui faisait tourner tout un monde autour d'elle comme le soleil tourne autour de la terre.
Elle ne fut pas facile la vie de mémé, une vie faite de travail, de soucis pour les autres, une vie où elle ne s'est jamais penchée sur elle-même, elle ne se demandait pas si elle était heureuse ou non, c'était comme ça, on faisait ce qu'on pouvait avec ce qu'on avait.
Ma "Bobonne" à moi, elle disait : "on ajuste ses draps à la longueur de son lit".
Philippe Torreton nous parle de sa mémé avec des phrases parfois drôles, parfois tristes, mais toujours on sent bien tout l'amour qu'il avait pour elle.
L'histoire de la mémé de Philippe, dans d'autres contextes, me fait penser à la mienne que nous appelions Bobonne, un nom tout aussi démodé à l'heure actuelle que mémé.
Ma Bobonne à moi, et bien comment dire, c'était une époque formidable,
je me rappelle d'une anecdote, elle venait tous les jeudis déjeuner à la maison, chez mes parents, avec mes frères et soeurs et ça ne manquait pas, à la fin du repas, elle disait invariablement : "encore un que les Allemands n'auront pas" . Les guerres avaient laissé des traces en elle.
Je termine en disant à toutes les mémé, Grand-mère, Grand-maman, Mamie, Nanou Babou.... à toutes celles déjà parties, à celles encore présentes, à celles en devenir, vous étiez, vous êtes, vous serez des soleils
pour vos petits-enfants.
Merci Monsieur Torreton, avec votre livre, j'ai vu défiler devant mes yeux des souvenirs d'une époque à jamais révolue pour moi.

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