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Critique de Maplumedepaon


Yeah yeah yeah est le premier tome de la trilogie Love, love, love.

Une sorte de Roméo & Juliette dans un Paris futuriste entre un robot et une humaine.

On suit la rencontre entre Karel, un Cherish bot (un robot mais le terme est devenu péjoratif) dont l'espérance de vie est préprogrammée et Elle une humaine au caractère volcanique.

Mais la société est contre eux et leur histoire est impossible, en effet les robots ont été réduits à l'état de quasi-esclave et parqués dans des ghettos en banlieue.

Les couples mixtes sont mal vus d'un côté comme de l'autre. Néanmoins Elle et Karel ont envie l'un comme l'autre d'y croire et vont tout faire pour vivre leur amour malgré les embûches.

Une bien jolie BD qui par le biais d'une romance dresse une critique intéressante de différents aspects de la société (consumérisme, obsolescence programmée, discriminations, racisme, oppressions, rébellions et j'en passe)

J'ai une tendresse particulière pour Karel dont les traits m'ont rappelé Astro le petit robot de mon enfance !

Je lirais les prochains tomes avec plaisir c'est certain.
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