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Critique de marina53


Dans un monde futuriste, les hommes ont crée de toutes pièces des androïdes, appelés mécha. Entassés dans des immeubles, cantonnés aux tâches ingrates, ayant une date d'obsolescence programmée et, aujourd'hui, une mauvaise réputation, ils sont dorénavant considérés comme de simples objets. Pourtant, ils ressentent les choses et ont une âme. C'est d'ailleurs grâce à l'amour reçu et aux échanges avec les humains qu'ils rechargent leur batterie. Ce jour-là, Elle, furieuse, sort en trombe du café et laisse tomber son boulot de serveuse. Elle se précipite dans la rame de métro. Malheureusement, le trafic est interrompu et elle jette, de colère, sa canette par terre... qui arrose malencontreusement Karel, un mécha. Confuse, elle lui propose de partager un Schüber. le chauffeur refuse de laisser monter Karel. Ce qui énerve la jeune femme. Ils décident alors de faire un bout de chemin ensemble, faisant ainsi plus ample connaissance. Au moment de se quitter au pied de l'immeuble d'Elle, ils envisagent tous les deux la possibilité de se revoir...

C'est au coeur d'un Paris futuriste que Karel, confesseur encourageant, et Elle, serveuse maintenant au chômage, vont se rencontrer. Mais lui est un mécha et elle est humaine. Or les humains, étant les créateurs de ces méchas, sont socialement au-dessus d'eux. Et ce, malgré leur évolution et les sentiments qu'ils ont développés. Aussi leur couple ne va pas plaire du tout et leur histoire sera loin d'être simple. En effet, ils vont rencontrer de nombreux obstacles. Avec ce premier tome, Kid Toussaint nous offre un scénario original, prenant et dynamique au coeur duquel évoluent des personnages attachants. En premier lieu, Karel et Elle, mais aussi des personnages secondaires tels que Medhi, le robot médical, Dave, le fidèle ami ou encore Poly, à la tête d'une résistance. Toute une galerie qui donne lieu à des échanges enlevés. Graphiquement, Andrés Garrido joue beaucoup sur les couleurs, créant des ambiances singulières, dominées par différentes teintes (rose, bleu, rouge...). Son trait tout en rondeur se révèle délicat, et la mise en page dynamique.
Un album attendrissant et plaisant...
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