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Critique de Selkis


'avais eu le coup de foudre pour la série « Les héritiers du fleuve » et j'avais trouvé les personnages attachants. Alors je récidive. Et même si c'est plus littérature jeunesse, cela se lit très bien.
Direction Montréal des années 60. Tout commence à la fin de l'été 1960 et le récit se termine au printemps 63.
Place des érables, pas loin de la Rivière des Prairies. Et au centre de la place, la quincaillerie de la dynastie J.A.. Une quincaillerie qui avait été fondée par le grand-père, Joseph-Alfred, toujours vivant mais à la retraite: un vieil homme qui se réjouissait de transmettre son commerce à son fils, Joseph-Armand, pour pouvoir enfin passer ses journées à lire et qui a dû attendre bien des années pour que son rêve se réalise. En effet son fils était loin d'être une lumière à qui l'on pouvait confier sans autre les responsabilités de patron, et en plus, il y a eu la guerre. Et le petit-fils, Joseph-Arthur , J-A troisième du Nom) dix ans, qui lui ressemble au grand-père mais qui ne semble pas trop intéressé par les vis et les boulons… Il y a aussi la mère, Léonie. le grand-père fait semblant d'être ailleurs parfois (sauf avec son petit-fils) pour qu'on lui fiche la paix.
Tout commence à la rentrée scolaire. le pauvre Arthur (J-A troisième du Nom) se retrouve sans ses copains de classe et démoralisé. Mais… dans sa classe il y a une fille, Anna, qui baragouine un français bizarre mâtiné d'italien… une nouvelle arrivée dans le quartier… et je vous laisse avec tous les jeunes et les moins jeunes. J'ai une tendresse toute particulière pour le grand-père et la relation grand-père/petit-fils est magnifique. 
C'est savoureux, truffé d'expressions et de mots canadiens : niochon, Tabarslac, Astheure, Torpinouche, Pantoute, plate en saudit, C'est pas mêlant, les faire étriper, jarnigoine, t'as pas l'air sur le piton, quelque chose qui te chicote, je trouve ça plate en Bibitte à poils, elle a quand même toffé un boutte, des bébelles de cuisine, Coudonc, des repas en canne, Crime Pop, cabochon, « fale » basse, liqueur ( c'est un Soda au Canada)
C'est une lecture délassante et solaire, qui met le sourire aux lèvres. Une histoire pleine d'humanité, de relations entre jeunes, une relation intergénérationnelle, qui met en avant l'amitié entre écoliers. Et même si au départ j'avais pensé « sympa mais je vais pas continuer » et bien je vais continuer car j'ai envie de connaître la suite…
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