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Critique de Bouvy


Blanche-Neige libère Raiponce. Elles deviennent amantes. Raiponce n'est pas la fille déterminée du conte que l'on connait. C'est une godiche peureuse, soumise aux cheveux d'or. Avant de fuir, elles se réfugient dans le grenier de la maison des sept nains. Là, dort Simplet. Simplet n'est pas un nain. C'est un beau jeune homme mais complètement idiot qui croit qu'il est un nain qui a beaucoup grandi. Raiponce, qui découvre pour la première fois un physique masculin, va offrir sa virginité à Simplet et dans la foulée, celle de Blanche-Neige. Pendant ce temps, la Reine, devenue l'amante du Prince Charmant promis en mariage à Blanche-Neige et pas charmant du tout, s'associe avec lui pour que le prince viole Raiponce pour lui prouver qu'elle ne doit pas quitter la tour car les hommes sont néfastes et après son crime, la défigurer pour ne pas qu'elle devienne aussi belle que la Reine. Hélas, quand Blanche-Neige et Raiponce s'enfuient, la Reine et le prince les découvrent. La reine est surprise de voir Blanche-Neige en vie. ...
Pour ce deuxième tome, nous découvrons que même le prince charmant est un sale type. Tous les codes du conte sont ainsi brisés. Pour les dessins, je peux faire la même critique que pour le premier tome. La numérisation est aussi mauvaise que pour le premier volume. L'histoire quant à elle, prend une tournure inattendue. C'est sans doute la plus belle surprise de cette version de ce conte. Vu la fin de ce second opus, je suppose qu'il annonce un troisième volet à l'histoire mais je pense sincèrement que je n'ai pas assez accroché aux deux premiers tomes pour poursuivre la lecture de ce Blanche-Neige lubrique et revisité. Je crois aussi que pour l'équilibre, il manque vraiment un gentil dans le scénario car aucun des personnages ne devient attachant. Même en plein déboire, aucune héroïne, chacune tour à tour bourreau et victime, n'attire pas la compassion.
Enfin, bref, si d'aventure je devrais poursuivre cette saga, je tenterais plutôt de la télécharger en PDF sur le site de la Musardine plutôt qu'en format Kindle ou vraiment, je le confirme, la numérisation est exécrable (pour rester poli).
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