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Critique de Bouvy


Bouvy
09 novembre 2018
Mirabelle, puisque c'est le prénom de Belle, est de moins en moins effrayée par la Bête. Elle prend aussi ses aises dans le château et la forêt qui l'entoure. Belle est de pus en pus bucolique et aime se promener et se baigner nue dans cette nature luxuriante. La nuit, elle entre dans la chambre de la Bête quand celle-ci est endormie. Quand la Bête dort, elle redevient le prince, belle homme musclé. L'image de ce corps d'homme parfais plonge Belle dans des émois qu'elle ne comprend pas. Celle-ci rentre alors dans ses appartements en se caresse. Plus Belle prend de plaisir, plus un tatouage, à l'image d'un rosier, pousse sur son corps. Mais Belle n'a pas encore vaincu tous ses préjugés quand elle est en présence de la Bête sous sa forma animale. Alors, la Bête se fâche et revoit Belle chez elle…

Celestini, le scénariste, reste assez fidèle à l'histoire originelle. Évidement, les auteurs prennent la liberté nécéssaire à rendre ce conte des plus érotiques. Les dessins de Trif sont somptueux. Je soupçonne le dessinateur d'avoir colorié des photographies pour rendre les paysages très réalistes. Même si le scénario reste au final assez léger, le graphisme rend cette bande dessinée érotique très belle. Belle est une jeune femme magnifique, de plus en plus érotique au fur et à mesure que ses inhibitions s'étiolent. La Bête, la journée, reste très animale malgré que sous son hideuse apparence, elle cache un grand coeur et beaucoup de générosité. Mais la Bête a déjà peur d'elle-même donc on peut comprendre que Belle soit tout autant effrayée. Ce conte reste fidèle au fond qui nous explique qu'il ne faut pas juger les gens sur leur simple apparence mais que nous devons sonder les coeurs et scruter les intentions. Ce qui est extrêmement agaçant par contre, c'est le choix du lettrage quand Belle nous conte l'histoire. Les auteurs ont choisi un style de caractère qui semble calligraphié à la main et ce lettrage est pratiquement illisible. Je ne sais pas quelle est le résultat sur la version papier mais la chance que j'ai de le lire en numérique est de pouvoir zoomer car, en PDF téléchargé sur la musardine, la numérisation est de grande qualité. C'était déjà le cas pour les deux autres séries de contes revisités, Blanche-Neige et Cendrillon. A croire que les auteurs ne tire pas les leçons car pour moi, ce choix est une grave erreur et c'est profondément dérangeant. Pour les amateurs de versions numériques, je conseille d'ailleurs d'éviter la version E-pub ou Kindle car la numérisation, par expérience avec les Editions Tabou, est médiocre dans ces formats numériques et là, les textes qui semblent calligraphiés sont carrément illisibles, sans compter la perte de qualité sur les dessins qui méritent le détour. Au final, si je ne mets que trois étoiles et demie, c'est à cause de ce foutu lettrage.
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