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Critique de alouett


Le quatrième tome, « Guérilla urbaine », nous invite à nous baigner dans une ambiance disco-latino. Martin Trystram (auteur notamment de « Pacifique ») réalise ici un univers graphique assez doux, en harmonie totale avec les personnages hippies qui peuplent ce quatrième reboot temporel de 8 heures. Nouvel angle d'attaque pour observer l'univers et tenter de percer le mystère d'« Infinity 8 ». L'héroïne est cette fois la charismatique Patty Stardust. de nouveau, pour la quatrième fois, c'est une humaine qui porte sur ses épaules la responsabilité de mener à bien l'enquête sur la mystérieuse nécropole qui fait barrage à la progression du vaisseau intergalactique. Qui a placé cette nécropole à cet endroit et pourquoi ?

Le Major Patty Zimmer était pourtant déjà en mission quand le capitaine de l'YSS Infinity la réquisitionne. En effet, elle a réussi à infiltrer la Guérilla symbolique (un groupuscule politique de performeurs artistiques qui cherchent à gagner des parts d'audience et – pour certains – faire du profit). Dans cette communauté, elle se fait appeler Patty Stardust. La nouvelle mission vient donc se greffer à la première et risque de faire sauter sa couverture et de lui faire perdre cinq années de travail. Elle est donc assez remontée contre le le capitaine du spatiopaquebot YSS Infinity !

Le dessinateur bourre ses illustrations de nombreuses références rock et disco des années 1970 : Jimmy Hendrix, des looks à la Jackson 5 ou Groucho Marx. On y voit aussi Kris (le scénariste) surgissant dans une case sur un véhicule directement sorti de Star Wars (genre Bloodfin)… Ce quatrième tome est un excellent space-opera psychédélique. Sexe, drogue et rock'n roll ! Hypnotisant.

L'excellent Kris (« Un homme est mort », « Notre mère la guerre », « Coupures irlandaises » et j'en passe) co-scénarise ce tome avec Lewis Trondheim. On comprend en lisant la partie bonus que, compte-tenu des quelques éléments narratifs transmis comme postulat de départ par Trondheim, Kris n'a pas mis longtemps pour se pencher sur le projet. Il déplie vite l'idée d'une révolution artistique dans laquelle plusieurs races seraient engagées et hop, Martin Trystram lui a emboité le pas.
Lien : https://chezmo.wordpress.com..
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