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Critique de DOGONColas
« Le Chevalier au Lion » s'inscrit pleinement dans le cycle arthurien et constitue un roman de chevalerie riche de réflexions sur le statut du chevalier et de ses paradoxes par la figure d'Yvain.
Ce-dernier est hanté par sa réputation, toutes ses actions (victoires chevaleresques, actions d'éclat) sont motivées par la peur d'être perçu par ses pairs comme un lâche, comme manquant de courage et manquant d'ardeur/ de vigueur en se sédentarisant auprès de sa dame de Landuc. Yvain craint tellement de perdre sa gloire qu'il finit par manquer à ses devoirs : 1) il laisse sans défense la fontaine magique et donc sans protection le domaine dont il a prit la charge ; 2) il trahit le serment qu'il a donné à sa femme.
En oubliant par négligence ses devoirs, alors qu'il se préoccupe principalement de sa gloire personnelle, Yvain finit par subir une humiliation publique auprès de la cour d'Arthur. L'humiliation est importante et se double de la perte terrible d'une femme aimée ; choc terrible pour Yvain qui en perd la raison.
Dans sa folie, il se débarrasse de ses vêtements, de ses attributs de chevalier, et s'enfonce dans une forêt – lieu symbolique de la perte de soi – où il survit telle une bête dans une nudité primale. Il s'ostracise ainsi de toute forme de civilisation.
Heureusement pour lui, le chemin de la réhabilitation est possible et c'est une série de rencontres providentielles qui le ramèneront vers la raison, la civilisation (l'ermite qui le nourrit, la femme qui guérit sa folie). Après avoir rompu avec l'univers et la société, Yvain s'engage dans une quête personnelle chargée d'épreuves pour retrouver l'estime de la société, de sa femme et de lui-même.
Surtout sa rencontre avec le lion lui ouvre le chemin de la réhabilitation. L'animal devient un compagnon fidèle, puissant, courageux et dévoué ; porteurs de valeurs chevaleresques que le chevalier reprend pour lui-même.
Les épreuves traversées par Yvain lui permettent alors de découvrir le sens du véritable amour, du dévouement et du renoncement à soi.
Sur l'édition présente, on ne peut que saluer les annotations très instructives, les réflexions sur la langue du texte (phonétique, graphie, versification) sont pertinentes et la bibliographie est particulièrement fournie.
Ce-dernier est hanté par sa réputation, toutes ses actions (victoires chevaleresques, actions d'éclat) sont motivées par la peur d'être perçu par ses pairs comme un lâche, comme manquant de courage et manquant d'ardeur/ de vigueur en se sédentarisant auprès de sa dame de Landuc. Yvain craint tellement de perdre sa gloire qu'il finit par manquer à ses devoirs : 1) il laisse sans défense la fontaine magique et donc sans protection le domaine dont il a prit la charge ; 2) il trahit le serment qu'il a donné à sa femme.
En oubliant par négligence ses devoirs, alors qu'il se préoccupe principalement de sa gloire personnelle, Yvain finit par subir une humiliation publique auprès de la cour d'Arthur. L'humiliation est importante et se double de la perte terrible d'une femme aimée ; choc terrible pour Yvain qui en perd la raison.
Dans sa folie, il se débarrasse de ses vêtements, de ses attributs de chevalier, et s'enfonce dans une forêt – lieu symbolique de la perte de soi – où il survit telle une bête dans une nudité primale. Il s'ostracise ainsi de toute forme de civilisation.
Heureusement pour lui, le chemin de la réhabilitation est possible et c'est une série de rencontres providentielles qui le ramèneront vers la raison, la civilisation (l'ermite qui le nourrit, la femme qui guérit sa folie). Après avoir rompu avec l'univers et la société, Yvain s'engage dans une quête personnelle chargée d'épreuves pour retrouver l'estime de la société, de sa femme et de lui-même.
Surtout sa rencontre avec le lion lui ouvre le chemin de la réhabilitation. L'animal devient un compagnon fidèle, puissant, courageux et dévoué ; porteurs de valeurs chevaleresques que le chevalier reprend pour lui-même.
Les épreuves traversées par Yvain lui permettent alors de découvrir le sens du véritable amour, du dévouement et du renoncement à soi.
Sur l'édition présente, on ne peut que saluer les annotations très instructives, les réflexions sur la langue du texte (phonétique, graphie, versification) sont pertinentes et la bibliographie est particulièrement fournie.
