Noël sanglant

Oslo, décembre 2007. Malgré le froid glacial, la neige et les températures négatives, la capitale norvégienne se prépare à fêter Noël. Mais l'inspecteur Lykke n'est pas à la fête. Il a deux affaires de disparition sur les bras et son enquête piétine. Des disparus, on a retrouvé que les viscères dans des sacs de congélation et un rein manquant oriente son équipe vers un trafic d'organes. Après un acteur et une religieuse, c'est un âne qui disparaît. Les enquêteurs s'interrogent sur le profil et le mobile de ce tueur insaisissable mais n'ont aucune piste solide.


Ni meilleur ni moins bon, Noël sanglant se situe dans la lignée des polars qui viennent du Nord. Il fait très froid et l'inspecteur, un brin tristounet, patauge dans la semoule, suit des pistes qui ne mènent à rien, jusqu'à ce que ses réflexions (ou le hasard) le guident vers la solution. Au passage, il aura subi les pressions de sa hiérarchie, les velléités d'un subordonné indiscipliné et la culpabilité d'abandonner sa trop jeune épouse et sa petite fille au profit de son travail. Au Nord, rien de nouveau donc mais une enquête qui se lit sans déplaisir malgré un Inspecteur Lykke peu charismatique et une fin trop rapidement expédiée.