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Critique de cherieblossom


Dora Idesova le sait, elle est la dernière héritière d'une longue lignée de guérisseuses tchèques. Elle a grandi en entendant sa mère et sa tante lui parler de ces déesses capables de guérir le corps aussi bien que l'âme, de voir l'avenir et de conjurer des malédictions. Mais en grandissant elle s'est éloignée de tout ça et le regrette. Aujourd'hui chercheuse en ethnographie, elle décide de s'y intéresser au travers de sa thèse. C'est ainsi qu'elle se plonge dans le passé des femmes de sa famille et découvre le cruel sort qui leur a été réservé. Des procès pour sorcellerie au XVIIème siècle en passant par les recherches des commandos nazis durant la Seconde guerre mondiale, ces femmes n'ont cessé de fasciner et de faire peur à la fois aux hommes. Ces derniers les ont utilisées comme des pions dans leurs jeux de pouvoir religieux et politiques. Dora prend alors conscience que son sort est peut-être lié à cette terrible malédiction familiale ...



C'était la première fois que je lisais un roman tchèque et j'ai apprécié en découvrir plus sur ces femmes qu'on a littéralement rayées de l'Histoire juste parce qu'elles étaient différentes et que leurs dons et connaissance des plantes faisaient peur aux hommes ... du déjà vu au fil des époques et de mes lectures c'est malheureux à dire, mais pour une fois le lieu changeait puisque l'intrigue inspirée de faits réels se déroule dans les Carpates blanches (le massif montagneux entre la République Tchèque et la Slovaquie). du folklore aux coutumes en passant par les diverses traditions dans ces petits villages isolés, j'ai été totalement immergée dans la vie de ces femmes. J'ai également appris pas mal de choses sur les plantes et leur utilisation. Certains passages sont très durs à lire car on leur a fait subir des violences terribles, mais ils étaient nécessaires pour mieux comprendre ce qui s'est passé à l'époque et pour ne jamais oublier. 



Je regrette cependant que l'autrice ait préféré nous partager des rapports d'archives et d'enquête de police (sûrement fictives), au travers de la thèse de Dora, pour nous raconter la partie passée plutôt que de faire une vraie alternance passé/présent. Ces passages coupaient sans arrêt le récit car très longs et écrits avec une police difficilement lisible je trouve. Cela l'a rendu indigeste et me laisse donc sur une note mitigée sur la globalité de ma lecture, ce qui est bien dommage. 
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