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Critique de ManonChronique
Comme il est heureux de terminer sur une bonne note.
Les 300 premières pages, pourtant, ne furent pas simples. J'y retrouvais tout ce que j'avais déploré dans le premier tome : des descriptions peu détaillées, des sentiments exprimés à l'extrême, très peu de place à l'interprétation, beaucoup de «tell» et peu de «show»… Si ces éléments me provoquèrent une certaine frustration, elle s'est fort heureusement atténuée à partir de la moitié du récit jusqu'à la dernière page, lorsque le rythme a pris le dessus sur tout le reste.
On le doit aux nombreux flashbacks, à ces liens de causes à effets entre passé et futur qui s'entrecroisent, s'expliquent, s'agencent, pour répondre à nos interrogations, confirmer nos doutes, et nous donner plus à attendre. Les révélations ne manquent pas, les fausse-pistes, les faux-semblants et les troubles fêtes non plus, d'ailleurs. Tout cela crée une dynamique addictive qui attise notre curiosité et notre impatience.
La confrontation était spectaculaire (oserais-je dire, explosive ?), digne d'une finale.
Et la fin… alors là, c'est le meilleur ! L'autrice termine sur un plot twist magistral, le genre de retournement de situation que j'aurais voulu qu'elle exploite tout le long de sa duologie. Bien sûr des révélations et des surprises il y en a, mais là on termine sur une info révélée de manière quasiment anecdotique… alors qu'elle change le sens d'un événement raconté plus tôt dans le récit !
Cela nous permet de nous approprier l'histoire, de disposer enfin de cet espace de déduction indispensable à notre implication émotionnel. L'autrice nous fait confiance pour trouver de nous-même la réponse. Et ça c'est génial. du coup, j'ai éclaté de joie en découvrant le pot aux roses qu'elle nous léguait en bouquet final :
Le garçon que la Tokiri-du-futur montre à la Tokiri du présent, n'est pas celui qu'elle croit !
Je me trompe complètement ? Vous ne voyez pas de qui je parle ?
Mes lèvres sont scellées, l'encre est sèche.
Tokiri et Redlight ne doivent plus courir après le temps.
Ils sont arrivés au bout de leur périple, là où tout commence.
Les 300 premières pages, pourtant, ne furent pas simples. J'y retrouvais tout ce que j'avais déploré dans le premier tome : des descriptions peu détaillées, des sentiments exprimés à l'extrême, très peu de place à l'interprétation, beaucoup de «tell» et peu de «show»… Si ces éléments me provoquèrent une certaine frustration, elle s'est fort heureusement atténuée à partir de la moitié du récit jusqu'à la dernière page, lorsque le rythme a pris le dessus sur tout le reste.
On le doit aux nombreux flashbacks, à ces liens de causes à effets entre passé et futur qui s'entrecroisent, s'expliquent, s'agencent, pour répondre à nos interrogations, confirmer nos doutes, et nous donner plus à attendre. Les révélations ne manquent pas, les fausse-pistes, les faux-semblants et les troubles fêtes non plus, d'ailleurs. Tout cela crée une dynamique addictive qui attise notre curiosité et notre impatience.
La confrontation était spectaculaire (oserais-je dire, explosive ?), digne d'une finale.
Et la fin… alors là, c'est le meilleur ! L'autrice termine sur un plot twist magistral, le genre de retournement de situation que j'aurais voulu qu'elle exploite tout le long de sa duologie. Bien sûr des révélations et des surprises il y en a, mais là on termine sur une info révélée de manière quasiment anecdotique… alors qu'elle change le sens d'un événement raconté plus tôt dans le récit !
Cela nous permet de nous approprier l'histoire, de disposer enfin de cet espace de déduction indispensable à notre implication émotionnel. L'autrice nous fait confiance pour trouver de nous-même la réponse. Et ça c'est génial. du coup, j'ai éclaté de joie en découvrant le pot aux roses qu'elle nous léguait en bouquet final :
Le garçon que la Tokiri-du-futur montre à la Tokiri du présent, n'est pas celui qu'elle croit !
Je me trompe complètement ? Vous ne voyez pas de qui je parle ?
Mes lèvres sont scellées, l'encre est sèche.
Tokiri et Redlight ne doivent plus courir après le temps.
Ils sont arrivés au bout de leur périple, là où tout commence.
