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Critique de grumpydoll


Livre merveilleux, ne serait-ce même que pour soi-même sans penser à une grande guerre. Une sorte de guide personnel pour un comportement plus présent à ce qui se passe autour de soi.
Il y aurait donc beaucoup à dire, mais le mieux c'est de le lire, tellement les conseils qui peuvent être utiles sont dits de façon précise et concise. Dur de faire mieux.
En fait il y a un passage intéressant : il est conseillé de tuer et de ne pas faire survivre le chef ennemi vaincu, et vous savez pour quelle raison? pour ne pas qu'il soit livré à son peuple. Autrement dit, pour ne pas que le peuple se venge de lui, sur lui, de sa "défaite". Comme si laisser survivre le chef "ennemi" serait encore pire dans ces conditions que de le laisser vivre.
C'est compliqué à comprendre, car on pense qu'a priori ce ne sont pas des assistantes sociale, mais ce passage pense au respect de l'adversaire. A cette époque tout au moins. Souhaitons voir venir un jour où un chef de guerre ne sera plus menacé lui-même par son propre peuple.
Vu comme cela, tout le monde serait menacé... et le problème n'est pas ailleurs mais d'abord chez soi? ce n'est pas toujours détectable. Heureux qui comme Ulysse... retrouve sa petite chaumière au soir de sa vie : il a retrouvé son home et n'est plus obligé d'errer, sans doute qu'il n'a plus de problèmes fondamentaux, ni ici ni ailleurs, ni avec les autres ni avec lui-même.

J'avais acheté un exemplaire de ce livre, il y a très très longtemps.
Et dans cet exemplaire, il y avait un chapitre, au début, que je n'ai plus jamais retrouvé. En tout cas dans aucune copie actuelle.
Ce que ce chapitre racontait :
Un chef avait des problèmes avec ses femmes. Il appelle Sun Tzu pour le résoudre. Et Sun Tzu lui demande de pouvoir agir exactement comme il le veut, lui.
Alors le chef accepte, et Sun Tzu va voir les femmes.
Il leur donne un ordre, et toutes les femmes rigolent.
Alors Sun Tzu, pour cause de désobéissance, choisit les deux préférées du chef et les décapite (c'est pas joyeux, excusez, mais ce n'est que de la littérature, merci).
A la suite de ça, les femmes obéissent toutes au chef de guerre Sun Tzu. le chef pleura ses deux préférées un temps, puis il oublia, et n'eut plus de problèmes avec ses femmes. Ce fut de nouveau lui le chef, non seulement de ses hommes, mais aussi de ses femmes.
On pourrait dire : l'égalité dans l'obéissance, malgré la différence due à la nature sentimentale possible des relations privées? Va savoir!
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