AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de CerKill


Je viens de terminer ce livre de 2012 et on est au moins sûr d'une chose, Ungermuth n'aime alors pas du tout le rock prog. Ni le hard rock. Ni... enfin, sorti du rock 1960 et du punk... Pour lui, si l'on schématise sa pensée, le rock, c'est une musique de la working class, donc instruments pas chers (pourtant, une bonne batterie, ça coûte bonbon, sans parler des grattes et des amplis...) alors si l'on ajoute des claviers, on est dans une formation de bourgeois qui n'a rien à voir avec le rock. Soit. Et il est très mauvais visionnaire : il y a donc dix ans, il prédisait la disparition et l'oubli par deux ou trois fois dans son livre (on sent le manque d'inspiration : on recycle à l'intérieur même de l'ouvrage) du trio Muse. Manque de bol, ils ont bientôt trente ans de bouteille et remplissent de grandes salles et fournissent de très bons disques. Archive ? Pareil. Plus de vingt-sept ans de carrière et toujours du bon et du bonheur sur scène. Rien à voir avec les concerts revival des pépés du rock. Bref, le livre démarrait bien, on sentait son goût pour le rock prépsychédélique mais il s'enlise rapidement dans sa vision trop manichéenne de « son » rock. Trop technique, pas assez organique. Dommage. Je me marre bien plus à lire Philippe Manoeuvre et son Flashback acide ou même Rock.
Commenter  J’apprécie          10







{* *}