AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Noctenbule


Il faut prendre son temps pour lire la série "Happy!". La dualité avec la gentille et la brave Miyuki Umino et la cruelle et sans coeur Choko Ryugasaki a quelque chose d'énervant. Umino se donne à 200% pour arriver à sauver sa famille. Par chance, elle a quelques personnes qui croient en elle. Mais progressivement, cela se fait de moins en moins. Choko est vraiment pervers et ose tous les coups bas. Malgré son niveau, elle fait tout pour le rester et détruit toute concurrence. Par conséquent, elle utilise les esprits mesquins des cafteuses prêtes à agresser physiquement. C'est lamentable de voir cette méchanceté stratégique si réussite. Ce qui est touchant c'est que tout cela se fait dans la réalité. L'égo pousse des individus à la haine, la discrimination, le rejet pour continuer à se flatter. le mangaka rajoute une couche sur l'aspect victimaire de l'héroïne. Même son bailleur veut se débarrasser d'elle car elle pourrait contribuer à la mauvaise image du quartier. En tout cas, cela ne dissuade de vouloir croire en l'humanité. Est-ce que l'empathie du lecteur doit se développer? Mais comment ne pas être énervé par sa naïveté permanente? Elle ne voit rien et ne comprend pas les situations.

Malgré la gravité du sujet traité, on a le droit tout de même à quelques scènes de match de tennis. Des occasions pour le lecteur masculin de pouvoir se rincer l'oeil. N'oublions pas que l'uniforme du sport oblige un micro-short chez les femmes pour un short long chez ces messieurs. Les tee-shirts sont moulants chez les femmes et larges chez l'homme. Les tenues sont sexualisées pour le plaisir des hommes. Au 21e rien n'a rien changé et le tennis n'est pas le seul sport discriminant. Quelle belle occasion de dessiner des culottes, objets que les japonais adorent. La perversion va aller jusqu'à l'entraineur qui doit toucher le corps de son élève pour évaluer sa valeur. On assistera à une scène où des vieux libidineux regardent des joueuses dans les termes. Sa performance est évaluée selon la taille de sa poitrine ou la musculature de ses fesses. On peut le dire, gros dégueulasse. En plus, vous aurez le droit de voir des tétons. D'habitude, ils sont cachés car trop choquant. Un petit détail qui saura raviver la satisfaction de quelques-uns. le tome se clôture sur le début d'un match qui s'annonce catastrophique. Bien entendu, on aura le droit à un rebondissement pas très surprenant. En gagnant, pourra t'elle payer son loyer? On le saura plus tard. L'ode à la méchanceté à aussi ces limites.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
Commenter  J’apprécie          50



Ont apprécié cette critique (5)voir plus




{* *}