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Critique de Bogusia


1923, un petit village de Vicenze dans le Nord de l'Italie, Maria y vit chez ses parents. Elle a 25 ans, il ne lui est plus possible de trouver un mari car la guerre a décimé la population donc elle accueille avec soulagement Achille, un vétéran de guerre de guerre emmené par son père pour l'épouser qui, à part une cicatrice quasi invisible, est plutôt bel homme. Heureuse de ne plus être seule, elle découvre les joies et déceptions de la vie en couple et en famille, aidant son mari à tenir l'épicerie du village.

On suit avec émotion le destin de Maria Vittoria pendant une trentaine d'années, à la façon d'une saga, tracé par les vents de l'histoire de l'Italie d'abord fasciste, ensuite, déchirée par la chasse aux anciens nazis . Maria est simple, presque candide, attachée à ses principes mais y déroge quelquefois (la relation avec son cousin fasciste pour sauver son mari emprisonné). Son éducation l'empêche de comprendre le comportement de ses enfants : son fils adhère au parti et impose sa loi, sa fille aînée fait une fugue pour se marier avec l'homme qu'elle aime. Maria Vittoria ne comprend pas ce que signifie aspirer à la liberté et il lui faudra un bon moment pour réaliser que pardonner sa fille inclut un pardon vis-à-vis d'elle-même…

Ce roman d'apprentissage social et rural se déroule dans un pays superstitieux, pauvre, où la femme n'a aucun droit sauf servir son mari et ses enfants. Maria n'a personne à qui se confier sauf à la Vierge Marie qui lui donne de bons conseils.

Merci à NetGalley et à l'éditeur pour cette lecture forte de la rentrée.
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