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Critique de babounette


Merci à Babelio, Masse Critique et bien sûr les éditions Chèvre-feuille (quel joli nom) pour m'avoir choisie et avoir permis la lecture de ce livre.
La mystérieuse femme de la mer ionienne, nous ne ferons sa connaissance qu'en toute fin de l'histoire, mais je ne vous dévoilerai pas qui elle est.
Milan un jour comme un autre, dans la vie de Geneviève les jours se suivent et se ressemblent. Jusqu'au soir de la fatidique purée de pommes de terre, le lait manquait, Geneviève (appelée "elle" jusqu'à la page 29 et ensuite son prénom d'emprunt Maria-Pia), fait le tour de l'appartement, prend son porte-monnaie pour aller chercher le lait manquant et... ne rentre plus chez elle. Elle est en questionnement, se rend compte qu'elle ne mène pas la vie qu'elle voudrait, mais ne sais pas très bien non plus ce qu'elle veut vraiment, excepté ne plus faire de purée, de lessives, de ménages, ne plus être transparente, elle veut exister. Elle laisse derrière elle deux enfants et un mari. Si l'histoire nous raconte le parcours de cette femme qui se cherche, on parle très peu des enfants et de son mari, tout se passe trop bien à mon avis, elle ponctionne de l'argent sur le compte, elle donne de temps à autre un coup de téléphone à ses enfants, apprend que son mari a engagé une jeune fille pour s'occuper d'eux, qu'ils ne sont pas malheureux. Elle fait des rencontres qui lui apportent ce qu'elle cherche, elle voyage un peu, revoit ses enfants les week-end, et en finale, rencontre la femme de la mer ionienne puis s'en retourne à Milan où elle a trouvé un travail. L'histoire est gentille jolie, mais est un peu irréaliste, elle rencontre les gens qu'il faut au bon moment, des gens de milieux artistiques, on lui propose un travail qui lui plaît au bon moment, elle ne manque jamais de rien matériellement, son parcours est loin d'être un enfer, elle a des parents aimants qui l'aident, un mari qui lui fiche la paix, des enfants qui ne la tarabustent pas. Je pense qu'elle a bien fait de chercher la voie qui lui convenait, mais aussi qu'elle l'a fait très égoïstement. Mais peut-être qu'il faut être égoïste pour se réconcilier avec soi-même. Je pense aussi qu'il faut avoir du courage pour tout quitter sans savoir où on va. La femme de la mer ionienne est écrit de manière légère, on sent de la douceur chez l'auteure, elle ne provoque pas, ne choque pas, sa plume coule comme une rivière. Un livre à lire le soir sous la couette avec un chocolat chaud.
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