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Critique de Franz
Le repaire des réprouvés.
En chemin pour le gibet, Jolanne, dépenaillée et condamnée, attise la convoitise de l'officier Laroche, responsable du convoiement des prisonniers pour la place de Grève à Paris. La jeune femme est prête à exploiter la moindre opportunité pour s'extraire de son cachot ambulant ouvert à tous vents mais le salut comme la perdition secourt ou frappe à l'aveuglette. le brigandage des grands chemins est peut-être une issue pour les parias desquels Jolanne se rapproche de par sa situation de bâtarde accusée d'intelligence avec l'Anglais, ennemi héréditaire de la France.
Jean van Hamme décline le parcours d'une femme de classe déshéritée. Jolanne s'adapte vite aux contextes périlleux, dégradants, instables d'où les coups pleuvent comme les balles à Gravelotte. C'est le point faible du scénariste, le traitement psychologique de ses personnages. Jolanne perd un être cher et ne semble pas en souffrir au-delà d'une case. Nonobstant une enfance protégée au château des Valcourt, elle maîtrise le combat de rue à main nue. Farouche amazone, fougueuse vierge, franche lesbienne, elle s'abandonne immédiatement dans les bras du premier officier anglais venu. La vraisemblance n'est pas au menu mais les péripéties vont bon train et Van Hamme est un expert pour recycler les clichés les plus éculés. Vallès ne faiblit pas et sa prestation graphique est toujours aussi plaisante à découvrir.
En chemin pour le gibet, Jolanne, dépenaillée et condamnée, attise la convoitise de l'officier Laroche, responsable du convoiement des prisonniers pour la place de Grève à Paris. La jeune femme est prête à exploiter la moindre opportunité pour s'extraire de son cachot ambulant ouvert à tous vents mais le salut comme la perdition secourt ou frappe à l'aveuglette. le brigandage des grands chemins est peut-être une issue pour les parias desquels Jolanne se rapproche de par sa situation de bâtarde accusée d'intelligence avec l'Anglais, ennemi héréditaire de la France.
Jean van Hamme décline le parcours d'une femme de classe déshéritée. Jolanne s'adapte vite aux contextes périlleux, dégradants, instables d'où les coups pleuvent comme les balles à Gravelotte. C'est le point faible du scénariste, le traitement psychologique de ses personnages. Jolanne perd un être cher et ne semble pas en souffrir au-delà d'une case. Nonobstant une enfance protégée au château des Valcourt, elle maîtrise le combat de rue à main nue. Farouche amazone, fougueuse vierge, franche lesbienne, elle s'abandonne immédiatement dans les bras du premier officier anglais venu. La vraisemblance n'est pas au menu mais les péripéties vont bon train et Van Hamme est un expert pour recycler les clichés les plus éculés. Vallès ne faiblit pas et sa prestation graphique est toujours aussi plaisante à découvrir.
