Un sacré éloge en effet, dans laquelle on ressent à chaque phrase le plaisir jubilatoire que l'auteur a pris à l'écrire.
M'est avis qu'il ne passerait pas les fourches caudines des censeurs d'aujourd'hui, celui-là... C'est qu'on le lirait presque sous le manteau ce petit brûlot sensuel, dans lequel la figure du petit angelot ingénu se transforme en diablotin concupiscent, où les odeurs corporelles sont des terres de jouissance à défricher et les marâtres de belles femmes oscillant entre le mari et l'enfant.
Shocking et jouissif, car l'intention respire la vie à pleins poumons et la prose de
Vargas Llosa absolument sublime, sans compter les plongées au coeur même de quelques grands tableaux qui émaillent le récit.
Commenter  J’apprécie         180