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Critique de pixaelle
30 jours est un roman qui porte bien son nom. Au fil des pages, Annelies Verbeke nous fait rentrer dans la vie d'Alphonse, un peintre multicasquette.
En commencant ma lecture, je m'attendais à un roman « tranche de vie » tout à fait banal et sans rebondissements, mais je dois admettre que je me suis trompée : le quotidien d'Alphone n'a rien de banal.
Alphonse vit avec sa compagne Kat dans un village isolé, en Flandre Occidentale. Une vie paisible à la campagne, me diriez-vous. Sauf qu'Alphonse est Noir, et cela ne plaît pas à nombre de ses voisins. Dans son roman, l'auteur dénonce le racisme qui vise les personnes de couleur. À ce sujet, une formule revient à plusieurs reprises, et ne m'a pas laissé indifférente. D'apparence banale, il s'agit en réalité d'une forme de racisme inconscient.
« D'où venez-vous ?
– de Belgique.
– Oui oui. Mais d'où venez-vous en vrai ? »
Si le roman n'est pas aussi banal que ce que j'avais pensé, c'est car Alphonse ne se contente pas de repeindre les murs. Partout où il se rend, il laisse traîner ses oreilles et son bon sens. Il remarque les problèmes et ressent les tensions. Et ce n'est pas une relation à sens-unique : ses clients lui font confiance. Parfois, ils vont même se confier d'eux-mêmes, lui demander de faire des miracles, d'arranger leurs problèmes, de les sauver.
Alphonse ne fait pas que de reboucher les trous dans les murs, il rebouche aussi ceux dans les coeurs.
Il ne pas fait que repeindre un salon ou un hall. Il aide les gens à prendre un nouveau départ, à tourner la page.
Alphonse est doué pour aider les gens. Mais comme tout le monde, il a aussi ses problèmes. 30 jours, c'est une immersion dans sa vie, dans son métier, dans le bonheur qu'il essaie de construire chez les autres et conserver chez lui.
Ce livre m'a plu, je ne peux pas dire le contraire. Certes, certains passages m'ont laissé dubitative, à cause de l'écriture, de la formulation, ou de détails que j'estime pas nécessaire au bon déroulement de l'histoire, mais je me laisserais à nouveau tenter par la plume d'Annelies Verbeke.
En commencant ma lecture, je m'attendais à un roman « tranche de vie » tout à fait banal et sans rebondissements, mais je dois admettre que je me suis trompée : le quotidien d'Alphone n'a rien de banal.
Alphonse vit avec sa compagne Kat dans un village isolé, en Flandre Occidentale. Une vie paisible à la campagne, me diriez-vous. Sauf qu'Alphonse est Noir, et cela ne plaît pas à nombre de ses voisins. Dans son roman, l'auteur dénonce le racisme qui vise les personnes de couleur. À ce sujet, une formule revient à plusieurs reprises, et ne m'a pas laissé indifférente. D'apparence banale, il s'agit en réalité d'une forme de racisme inconscient.
« D'où venez-vous ?
– de Belgique.
– Oui oui. Mais d'où venez-vous en vrai ? »
Si le roman n'est pas aussi banal que ce que j'avais pensé, c'est car Alphonse ne se contente pas de repeindre les murs. Partout où il se rend, il laisse traîner ses oreilles et son bon sens. Il remarque les problèmes et ressent les tensions. Et ce n'est pas une relation à sens-unique : ses clients lui font confiance. Parfois, ils vont même se confier d'eux-mêmes, lui demander de faire des miracles, d'arranger leurs problèmes, de les sauver.
Alphonse ne fait pas que de reboucher les trous dans les murs, il rebouche aussi ceux dans les coeurs.
Il ne pas fait que repeindre un salon ou un hall. Il aide les gens à prendre un nouveau départ, à tourner la page.
Alphonse est doué pour aider les gens. Mais comme tout le monde, il a aussi ses problèmes. 30 jours, c'est une immersion dans sa vie, dans son métier, dans le bonheur qu'il essaie de construire chez les autres et conserver chez lui.
Ce livre m'a plu, je ne peux pas dire le contraire. Certes, certains passages m'ont laissé dubitative, à cause de l'écriture, de la formulation, ou de détails que j'estime pas nécessaire au bon déroulement de l'histoire, mais je me laisserais à nouveau tenter par la plume d'Annelies Verbeke.
