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Critique de MagEv


MagEv
07 novembre 2015
Et bien, je me suis retrouvée plongée dans la chasse à courre dans ce livre et au fil des pages, je découvre que la vénerie est un métier, un art même !
Et pour le comte de Lambrefault, il s'agit même d'une passion transmise dès son plus jeune âge par son père, une tradition familiale existante depuis plusieurs générations.
Et c'est qu'il chasse Monsieur le nouveau Comte de Lambrefault, presque tous les jours. D'ailleurs dès son retour au château, son père sur son lit de mort, son bougre de fils, lui, est parti à cheval… et bien… chasser avec son équipage de veneurs et sa meute de chiens dont il est l'héritier !
La chasse au daguet (au cerf), la chasse au vieux broquart (au chevreuil de plus de 2 ans), la chasse au noir (au sanglier), les veneurs, les piqueux… Haaaaaa j'en ai appris des beaux mots hein !! Mais pas sûr que cela me serve un jour… Mais bon... Ce sera pour mon enrichissement personnel…
J'ai lu ce livre dans le cadre d'un défi lecture et je pensais détester ce roman car je ne suis pas friande de chasse et puis finalement j'ai aimé… Comme quoi…
Je me suis laissée emporter par cette histoire et par ce personnage passionné dont ses chiens et la vénerie sont toute sa vie. Car malgré ses ennuis financiers dus entre autre aux soins constants à apporter aux chiens (d'un total de 123 tout de même !), il préféra vivre dans un château tombant en ruine, sacrifier sa maîtresse et vendre ses biens et ses terres pour pouvoir continuer à exercer cet art au lieu tout simplement de vendre sa meute pour ne plus être débiteur de ses créanciers.
Mais surtout P. Vialar a su donner vie à ces parties de chasse où le lien étroit subsistant entre le maître et ses chiens pour guider et contrôler la meute vers la poursuite de l'animal, qui peut durer des heures, jusqu'à son épuisement et sa mort. Remarquable !
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