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Critique de boulou7797


Merci aux Editions Cairn pour leur confiance.
Triquard auprès de la famille de Mona l'Amour de sa vie, Thomas assiste aux funérailles de celle-ci planqué. Il lui avait promis au cas où de s'occuper de sa fille Rose. Celle-ci a une réaction violente en découvrant Thomas. Thomas n'est pas au mieux de sa forme. Avec son pote surnommé le Cube et une pote Karine, ils vont transformer l'ancienne imprimerie héritée de son père qu'il n'a pas connu, en un bar rock associatif, les jumeaux Jaco et Alex sont aussi de la partie. le Struggle ouvre ses portes, un chouïa hors loi et c'est Rock'n roll ! Concert, bière, rhum produits illicites à gogo, Thomas revit mais hélas c'est de courte durée !... Il va toujours à l'Ehpad voir sa mère, qui a perdu la tête, et rencontre Tito un vieil espagnol qui a bien connu ses parents. Thomas curieux de leur passé dont il ne sait rien part à Madrid avec Tito. Il découvre ses origines et l'histoire d'une période douloureuse de ses parents de retour à Bordeaux, une révélation cruelle le frappe en plein coeur, dès lors Thomas, la rage au ventre appliquera La Cuenta.
Ce roman est un concert de rock, ça danse, ça fume et boit entre potes dans l'effervescence le sexe et la fumée puis le son monte, c'est bruyant, ça s'échauffe, ça vibre sous le rythme des batteries au son des riffles de guitares pour finir rincés. Thomas est libre, avec ses potes ils rêvent dans leur bar clandestin de s'installer dans cette pause de musicalité sauf que le destin fera basculer leurs vies.
Frédéric Villar avec son écriture percutante, cash, incisive et imagée avec ses réflexions et ses métaphores qui font sourire, nous raconte un pan de la vie de Thomas. J'ai aimé ce qu'il raconte la vie, celle du mec en usine (le Kube), des bagarres (Thomas), de la drogue qui rend dingue (Mona), de l'amour perdu, de la jeunesse qui se cherche (Rose) d'un opposant au régime sous Franco (Gus), celles de gens qui n'ont pas de bol (les Jumeaux), d'une mère qui se meurt bref la vie avec tous ces personnages terriblement attachants qui gravitent autour de Thomas.
L'auteur va droit au but, sans détails superflus pour nous livrer La Cuenta qui se lit avec une bud et les Clash en fond ou une San Miguel et un blues. Enfin, avec ce que vous voulez pour déguster ce roman à la noirceur incisive où l'addition sera terrible pour les pourris. Je vous invite à le déguster sans modération.
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