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Critique de MaminouG
Mardi 10 Novembre 2020… à la veille de la commémoration de l'armistice qui mit fin à la première guerre mondiale, il m'a semblé opportun de vous parler de l'ouvrage écrit par Sylvain du Villard "Aimer pour ne pas oublier". Ce n'est pas mon genre de lecture habituel mais je dois avouer que je n'ai pas regretté de l'avoir découvert. C'est écrit sur la couverture, l'auteur y relate "L'histoire de Jean Michalon, poilu 1914-18".
C'est en effet, la biographie de cet homme, ascendant de l'auteur, dont il est question. Si le texte, a priori, semble ne pas avoir de portée universelle, il offre pourtant un éclairage complet sur tout un pan de notre histoire. Certes, il est beaucoup question de la Haute-Loire et plus largement de l'Auvergne mais il nous donne aussi à voir la vie d'un militaire à cette époque lointaine. En tous les cas, personnellement, j'ai parfois eu l'impression d'entendre mes deux grands-pères me raconter leur guerre.
Pour Jean Michalon, qui souhaitait être missionnaire porteur de paix, devenir soldat fut tout de même un peu spécial. Toutefois, il s'employa à rester exemplaire. Revenu vivant de cette véritable boucherie, il ne cessera de témoigner. C'est en réalité d'un véritable devoir de mémoire dont fait preuve Sylvain du Villard en nous transmettant à son tour les propos recueillis de cet ancêtre.
Je parlais d'universalité, d'époque lointaine, mais certains passages pourraient tout aussi bien être contemporains. En ces temps troublés où un virus dévastateur fait à lui seul l'actualité, il est troublant de lire "Lors de ses premières journées au camp (il vient d'arriver en Grèce avec son nouveau régiment) Jean était frappé de voir la rigueur sanitaire imposée aux soldats avec des prises de quinine et de nivaquine contrôlées et sanctionnées par les supérieurs si elles n'étaient pas respectées."
L'écriture est plaisante, simple mais précise. L'ensemble se révèle un document fort intéressant dans lequel les lieux, les personnages et les faits sont précisément décrits.
Lien : https://memo-emoi.fr
C'est en effet, la biographie de cet homme, ascendant de l'auteur, dont il est question. Si le texte, a priori, semble ne pas avoir de portée universelle, il offre pourtant un éclairage complet sur tout un pan de notre histoire. Certes, il est beaucoup question de la Haute-Loire et plus largement de l'Auvergne mais il nous donne aussi à voir la vie d'un militaire à cette époque lointaine. En tous les cas, personnellement, j'ai parfois eu l'impression d'entendre mes deux grands-pères me raconter leur guerre.
Pour Jean Michalon, qui souhaitait être missionnaire porteur de paix, devenir soldat fut tout de même un peu spécial. Toutefois, il s'employa à rester exemplaire. Revenu vivant de cette véritable boucherie, il ne cessera de témoigner. C'est en réalité d'un véritable devoir de mémoire dont fait preuve Sylvain du Villard en nous transmettant à son tour les propos recueillis de cet ancêtre.
Je parlais d'universalité, d'époque lointaine, mais certains passages pourraient tout aussi bien être contemporains. En ces temps troublés où un virus dévastateur fait à lui seul l'actualité, il est troublant de lire "Lors de ses premières journées au camp (il vient d'arriver en Grèce avec son nouveau régiment) Jean était frappé de voir la rigueur sanitaire imposée aux soldats avec des prises de quinine et de nivaquine contrôlées et sanctionnées par les supérieurs si elles n'étaient pas respectées."
L'écriture est plaisante, simple mais précise. L'ensemble se révèle un document fort intéressant dans lequel les lieux, les personnages et les faits sont précisément décrits.
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