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Critique de AV


AV
11 septembre 2012
Plongeon dans de la science-fiction particulièrement poétique avec « Mort au champ d'étoiles ».

Le personnage principal, Jacques Seurat, ingénieur métallurgiste, est un « Bisâgé » : mis volontairement en hibernation en 1976, il est réveillé intact en 2058. Dans l'intervalle, la Terre a eu le temps de changer radicalement et n'a plus grand-chose à voir avec ce qu'il a pu connaître. le Gouvernement, anonyme et ultra-dirigiste, subvient aux besoins de l'humanité qui n'a plus le droit de travailler qu'un mois par an et l'encourage à partir s'installer sur les autres planètes et étoiles colonisées en laissant une Terre de plus en plus dépeuplée et la population abrutie. Seurat doit donc s'acclimater à cette nouvelle vie et cette nouvelle société mais son mode de raisonnement et sa culture du XXème siècle le mettent très rapidement dans un rôle de résistant.

Dès les premières pages, on sent que Bernard Villaret est un explorateur, qu'il a énormément voyagé et dans des conditions assez singulières. On l'imaginerait d'ailleurs assez bien bio/zoologiste de profession. de fait, pas de longues descriptions de vaisseaux ou de technologies ultra-futuristes mais, par contre, une faune et surtout une flore qui prennent beaucoup de place. Chaque occasion est saisie pour faire de longs passages dessus et si ca m'a surpris au début, cet aspect assez poétique m'a beaucoup plu. Cela dit, j'aurais aimé que la partie « galactique » pèse un poil plus lourd quand même. Par exemple, même quand Seurat est envoyé pour son mois de travail sur Mars dont la colonisation a été un échec et d'où il doit rapatrier des stocks de métaux, l'épisode est finalement assez vite bouclé et sans qu'on ressente de dépaysement particulier. Petite frustration mais qui, au final, n'empêche pas l'histoire d'être efficace, le moment de lecture vraiment agréable et le livre d'avoir donc une place un peu particulière dans la partie SF de ma bibliothèque.
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