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Critique de keisha


keisha
10 décembre 2008
"Dans ses précédents romans, Flavien a parlé du passé, un peu, il faudrait qu'il parle du présent, de ce désert qui s'est étendu autour de lui depuis qu'il est au chômage, depuis qu'il a perdu pied avec la société et l'écriture. Sa vie est étrange, remplis de longues plages de désoeuvrement le jour et d'affairement la nuit dans les touzes de la capitale. Il n'a plus rien à voir avec le commun des mortels, alors comment écrire pour lui s'il ne partage plus nos vies qui font vos romans ?
Comment écrire quand on est hors du lien ?"

Flavien n'écrit plus, ses parents ne comprennent pas, il ne peut satisfaire leurs attentes. Pour sa mère, un joli livre est un livre que pourrait lire sa grand'mère.
Flavien n'a plus les moyens de s'acheter de la cocaïne, il passe au GHB, la drogue du violeur, augmente les doses, finit à l'hopital psychiatrique.
Une fois sorti, il se rend chez ses parents, et peut affronter les retrouvailles et faire bonne figure grâce à la coke. Ce séjour a les apparences d'un week end tranquille à la campagne, mais ...

Une fois refermées les 80 pages de ce roman, j'étais bien en peine de savoir quoi en penser. Ecrit au présent, de façon très dépouillée, efficace. Eclatent au travers des pages le mal être de Flavien, l'incompréhension totale mais aussi la tendresse entre lui et ses parents. Une impression de vie gâchée, et pourtant il s'en fallait de peu que les choses soient autres.
Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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