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Critique de Melcleon


L'île Saint-Louis a beau se trouver au coeur de Paris et être reliée par des ponts aux rives droite et gauche de la Seine, elle n'en reste pas moins une île pour une partie de ses résidents permanents, un quartier à part, "provincial" au sens où l'entendent les Parisiens, quelque peu préservé du tumulte de la grande ville. Charles, avocat retraité, est de ces habitants qui n'ont que rarement quitté ce havre de paix et n'imaginent pas que ce calme puisse être un jour troublé par le bruit et la fureur qui règnent de l'autre côté du fleuve. Or sa sérénité est mise à mal par plusieurs événements sans liens apparents : une agression est commise sur l'île, puis une autre, qui font naître chez les autochtones la crainte horrible qu'un tueur en série se balade dans le quartier ; un écrivain passablement paranoïaque que Charles a jadis défendu dans un procès vient lui rendre visite pour le taper de quelques billets ; la petite amie anglaise de son neveu, Dorothy, qui effectue un stage dans une maison d'édition parisienne et qu'il héberge gracieusement, vient se réfugier chez lui quelques jours plus tard car elle a également reçu la visite du littérateur désargenté.
Ce roman, bien que non écrit à la première personne et mettant en scène, comme personnage principal, un avocat et non un homme de lettres, relève sans aucun doute de l'autofiction, l'arrière-plan spatial et le milieu sociologique étant bien connus de l'auteur. de même, le dialogue, la confrontation parfois, entre le bourgeois installé mais vieillissant et la jeune adulte virevoltante à la culture nullement comparable, sent le vécu.
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