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Critique de SPORTY


Il était une fois ...., c'est ainsi que commencent les histoires, 2 frères Joe et Branko, un boxeur Mohamed Ali, un pays l'Afrique du Sud, une époque les années 70's.
C'est l' histoire de...., c'est ainsi que l'on débute une critique, et là ça se complique !!!
C'est l'histoire de 2 frères qui racontent eux mêmes et en simultané leur histoire de famille ou plutôt leurs histoires. Car si ils ont vécu la même, ils ne narrent pas la même. Ils sont tour à tour acteur et observateur avec une perception différente des évènements. Ce qui donne l'impression d'un jeu du chat et de la souris. Un jeu qui évolue énormément du début où ils sont ados et la fin quand ils sont devenus des quinquagénaires. Entre les deux, rien si ce n'est de la distance.
Non, c'est l'histoire de Mohamed Ali, plutôt celle de la deuxième partie de sa carrière. Une histoire racontée avec détails au travers de photos parfaitement décrites, de commentaires très riches des experts sportifs de l'époque. Un énorme travail de recherches et de compilation de documents.
Mais pas du tout, il s'agit de l'histoire de l'Afrique du Sud dans sa période d'exclusion en raison de sa politique d'apartheid. Il en ressort une sorte de sentiment d'arrièrisme mais aussi de violence latente qui semble faire partie de la vie courante. Des images en noir et blanc ou plutôt en blanc et noir qui décrivent bien la vie familiale des années 70 qu'elle soit sudafricaine ou française. Seul bémol, l'énumération de lieux de cette région et de rues de ces villes du bout du monde qui ne nous parlent pas du tout et qui embrouillent le récit.
Et toutes ces histoires s'enchevêtrent entre elles et cela demande des efforts au lecteur pour finalement comprendre que ce livre est l'histoire de la génèse d'un livre qui est peut être ou sûrement celui que l'on vient de lire.
En fait, un roman documentaire autobiographique qui représente une belle performance stylistique.
Une autre belle réussite est celle de la couverture de la version française qui illustre quelques grands thème du livre : la boxe, le blanc et le noir, la distance et le rapprochement, la jeunesse, le partage,...
J'ai ouvert ce livre en tant que fan de Mohamed Ali. Sur celui-ci je n'ai pas appris beaucoup de choses, au contraire de mes découvertes sur la vie en Afrique du sud dans les années 70.
J'ai apprécié ce livre car fan de boxe, j'ai aussi eu un frère avec des relations semblables à celles de Joe et Branko et j'ai vécu mon adolescence dans les années 70. Seule différence le pays , mais les voyages forment la jeunesse.
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