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Critique de marietjf
Jasmin est malade. Il voit parfois des choses qui ne sont pas là, entend des sons qui n'existent pas... et il ne prend pas vraiment le traitement donné par son psychiatre. Il est néanmoins bien entouré, son frère Eric et sa belle-soeur Sarah viennent régulièrement lui rendre visite.
Et lorsque ce jour-là, Sarah vient le voir seule en lui expliquant qu'Eric est en déplacement professionnel, Jasmin va basculer dans une autre réalité. Une réalité parallèle que VoRo et François Lapierre nous propose de vivre de façon originale dans cet album.
Chaque double page présente en effet ces 2 réalités, côte à côte, séparées par la reliure du livre. Chaque scène est donc dessinée et mise en couleurs deux fois : une fois par VoRo, à gauche, c'est le monde réel et une autre fois à droite par François Lapierre, c'est le monde imaginaire dans lequel s'égare le personnage.
Ce procédé singulier est intéressant et permet de vraiment se mettre dans la tête de Jasmin. Les deux dessins diffèrent suffisamment pour que le lecteur s'y retrouve et on se fait très vite à cette lecture. On observe Jasmin sombrer peur à peu dans une folie hallucinatoire ...
Si le traitement du sujet mérite le détour, je suis un peu resté sur ma faim. L'album est court (48 pages) et le sujet aurait peut-être mérité plus de développement d'autant que la fin est soudaine. J'aurais voulu en savoir plus.
Et lorsque ce jour-là, Sarah vient le voir seule en lui expliquant qu'Eric est en déplacement professionnel, Jasmin va basculer dans une autre réalité. Une réalité parallèle que VoRo et François Lapierre nous propose de vivre de façon originale dans cet album.
Chaque double page présente en effet ces 2 réalités, côte à côte, séparées par la reliure du livre. Chaque scène est donc dessinée et mise en couleurs deux fois : une fois par VoRo, à gauche, c'est le monde réel et une autre fois à droite par François Lapierre, c'est le monde imaginaire dans lequel s'égare le personnage.
Ce procédé singulier est intéressant et permet de vraiment se mettre dans la tête de Jasmin. Les deux dessins diffèrent suffisamment pour que le lecteur s'y retrouve et on se fait très vite à cette lecture. On observe Jasmin sombrer peur à peu dans une folie hallucinatoire ...
Si le traitement du sujet mérite le détour, je suis un peu resté sur ma faim. L'album est court (48 pages) et le sujet aurait peut-être mérité plus de développement d'autant que la fin est soudaine. J'aurais voulu en savoir plus.
