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Critique de Pancrace


« On oublie, hier est loin, si loin d'aujourd'hui,
Mais il m'arrive souvent de rêver encore,
A l'adolescent que je ne suis plus »

Saul, le petit indien Ojibwé devenu grand a refait le chemin à l'envers pour avaler, dévaler la montagne d'humiliation et d'avilissement qu'il a gravit sa vie durant où il a atteint les sommets de la malveillance et de l'animosité des hommes avec des pics de racisme et de cruauté effarants.
Son unique échappatoire, le hockey sur glace où il excelle lui apportera soulagement et apaisement. « La patinoire était le lieu où nos rêves prenaient vie. »

Tandis que le cauchemar habitait sa vie ! C'est mon ressenti et, par ce commentaire je ne peux ni ne veux raconter la honte et l'enfer qu'il a subi, c'est trop triste et je demeure troublé devant cette souffrance qui le fera sombrer dans l'alcoolisme.

Il n'y a que la fuite qui le sauvait quand il était acculé à la hargne.

J'ai beaucoup apprécié ce roman fort où contradictoirement j'ai constamment ressenti avoir mal pour lui.
Ce qui n'a été pour moi qu'un moment de rage, le malaise d'un instant de lecture a été pour Saul un calvaire qui n'a jamais cessé et qui atteint son paroxysme au dénouement de cette histoire tragique.

« Je découvris qu'être quelqu'un que l'on n'est pas est souvent plus facile que de vivre sa propre vie. »

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