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Critique de jmb33320


Il est vraiment surprenant cet ultime roman de Roland C. Wagner, décidé dans un accident de voiture il y a quelques années… D'abord par sa longueur, plus de 700 pages en édition papier et aussi par sa thématique, loin des space operas ou policiers futuristes débridés qui étaient un peu sa marque de fabrique. Ici il s'agit d'une uchronie pure et dure, dans laquelle l'humour n 'est pas absent mais vraiment dilué. le général De Gaulle est assassiné avant la fin de la guerre d'Algérie, c'est son postulat. A partir de là l'histoire diverge. La guerre se poursuit mais le FLN négocie la fin du conflit. Trois enclaves restent françaises, dont Alger et Oran. Deux seront rétrocédées à l'Algérie, Alger deviendra une commune indépendante. La forme est totalement éclatée entre de nombreux narrateurs et autant d'époques, on suit quand même plusieurs narrations au fil des pages. le rock (rock, psyché, punk…) y tient une importante capitale. Dans cette réalité alternative dès les années 60, initiés par Leary, de nombreux jeunes, en réaction à la guerre qui s'éternise, font l'expérience de la Gloire, une drogue genre L.S.D. Ils sont exilés ou trouvent refuge à Alger, où ils vont influencer la politique, à base d'économie parallèle et de non violence. Plusieurs fils narratifs se déroulent au long de ce long, touffu (mais pas sans redites ni longueurs) roman : celui qui m'a le plus intéressé c'est celui autour de la recherche du 45 tours maudit d'un très éphémère groupe psyché, les Glorieux Fellaghas, qui semble apporter une mort violente à ceux qui l'ont eu entre les mains. le narrateur aura le fin mot de l'histoire à la toute fin du roman.
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