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Critique de Labibliothequedemarjorie


Dans son ouvrage, Melanie Wallace parle de deuil, de solitude et de générosité. le livre est divisé en deux parties : 1974 et 1977. L'auteure brosse le portrait de chaque personnage avec délicatesse et pudeur et décrit des femmes fortes et volontaires qui, malgré les aléas de la vie, ont su se relever et faire face à leurs destins.
L'histoire se déroule au bord de l'océan atlantique, sans indication plus précise quant au lieu. Cependant, la description des étendues des longues routes américaines et l'Amérique des motels dans les années soixante-dix est parfaitement bien développée. On imagine parfaitement le décor, les contrées et les paysages.
L'histoire commence avec le portrait de June, mais contrairement à ce que l'on attend, elle n'est pas l'héroïne du livre, chaque chapitre étant dédié à un personnage différent. En 1974, on nous parle de June, Mabel, Duncan, Iris et Oldman et en 1977, s'ajoute Sam et Claire.
June a grandi dans un milieu défavorisé avec une mère absente la plupart du temps. L'homme qui l'a mise enceinte la rejette et la conduit sur la côte atlantique. June et Luke, son bébé, arrivent ainsi dans l'établissement tenu par Mabel.
Mabel est veuve depuis de nombreuses années. Elle tient son motel à temps plein et se dévoue corps et âme à son travail. On ressent sa solitude quotidienne à la lecture du livre. Elle se prend vite d'affection pour June et lui demande de rester au moins jusqu'à l'hiver car les chambres ne sont pas chauffées durant cette saison. L'hiver approchant, Mabel demande à Iris de les installer dans sa propriété.
Iris, une femme âgée, vit recluse depuis la mort violente de son époux. Après avoir totalement rénové sa demeure pour effacer toute trace du souvenir de cet homme qui la traitait mal, elle a décidé de ne plus sortir et de s'isoler du monde, s'éloignant même de sa fille, Claire.
Claire s'est retrouvée très jeune livrée à elle-même. Elle a d'abord vécu dans le cottage qui se trouve au fond de la propriété de ses parents avant de prendre son indépendance totale et de quitter la ville. Passionnée de photographies, elle a pris son envol et est partie parcourir le pays.
Au milieu de toutes ces femmes, nous retrouvons quelques portraits d'hommes dont Sam, Oldman et Duncan, qui n'ont également pas été épargnés par la vie. Entre le traumatisme de la guerre du Vietnam, le handicap et la solitude, nous rencontrons des hommes aux destins fragiles.
L'écriture de l'auteure est douce. Ses personnages sont attachants et émouvants. Les mots sont justes, posés simplement avec bon sens, sans fioritures. Les horreurs de la guerre et les vécus difficiles sont racontés sans agressivité, avec sincérité et finesse.
Melanie Wallace est une belle découverte.
Lien : http://labibliothequedemarjo..
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