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Critique de Regis80
Découvrir un auteur que l'on ne connaît pas ou seulement par oui-dire est toujours un voyage dans l'inconnu. Ça tombe bien, j'ai le goût du voyage et de la surprise.
On peut dire que j'ai été bien servi et que je me pencherais certainement très vite sur les autres livres de Lydie.
Ici, elle nous offre un recueil de nouvelles qui toutes ont comme point commun , celui d'une fin abrupte, surprenante ( un « twist », en anglais).
On peut dire que pour chacune de ces quatre histoires qui se déroulant toutes dans la genre de l'imaginaire, ce pari est réussi. La conclusion est à chaque fois, un virage à 180 degrés très bien négocié et vraiment inattendu. Il y a de l'inventivité sans que l'on verse dans l'artificiel.
Quelques mots sur l'écriture et le style. Les amateurs de fantastique y trouveront les influences de Shirley Jackson ( notamment pour la parie horrifique), de Zenna Henderson ( surtout pour le style délicat et une sentimentalité à fleur de peau qui cache la brutalité toujours présente) et de Christine Renard et Jo Walton pour le féminisme.
Ces références n'écrasent pas Lydie Wallon ; Ces nouvelles sont de vraies petites merveilles.
Une autre caractéristique commune est le fait que le personnage principal soit à chaque fois une femme.
La première nouvelle ressort de la Science- Fiction sur le rôle des rêves et l'intrusion dans ceux d'une jeune fille d'une mystérieuse voyageuse. On y trouvera aussi une charge contre le machisme. J' y ai noté la complexité des personnages, une intrigue a double( voir plus)entrée et surtout des personnages attachants ( notamment celui de l'infirmière).
La seconde « Neuf Femmes » nous entraîne dans l'Iran actuel et nous parle de la condition féminine et de la réincarnation.On y retrouvera une belle description des des pays traversés :une vraie couleur est donné au décor et le « choc » entre les deux femmes issues de cultures différentes est une des réussites de cette histoire qui est ma préférée. Peut-être parce qu'elle est plus optimiste que les autres.
« La Nuit de Tsalal » nous emmène aux États-Unis sur la trace d'une sorcière qui au milieu des fantômes, des anges et des démons qui cherche à venger son amie . Une nouvelle très marquante , peut être la plus «engagée» du recueil,. On y trouve une cruauté a peine soutenable et surtout une atmosphère fantastique très bien suggérée. le tout sans utilisation d'effets gratuits et sans céder aux effets « gore » qui n'auraient rien ajouté à cette histoire qu'on ne peut lâcher avant la fin.
La conclusion arrive avec « Bjorn et Siren» , un conte horrifique. Cette fois, on va trouver des effets gores dans la ballade de ce petit garçon égaré dans l'hiver scandinave qui sous la conduite d'une mystérieuse fillette recherche ses parents. Je conseille aux âmes sensibles de ne pas lire cette histoire avant de fermer la lumière ou de ne pas la lire à vos invités par une nuit d'hiver ou le vent souffle. le suspens et l'atmosphère fantastique sont dignes d'un Richard Matheson. Une vraie réussite. On rêve d'une adaptation a grand ou au petits écrans.
Voilà donc quatre petits bijoux qui méritent amplement votre attention. Et ion peut ajouter que l'écrin ( la couverture) est aussi très réussi. A lire très vite et à déguster.
On peut dire que j'ai été bien servi et que je me pencherais certainement très vite sur les autres livres de Lydie.
Ici, elle nous offre un recueil de nouvelles qui toutes ont comme point commun , celui d'une fin abrupte, surprenante ( un « twist », en anglais).
On peut dire que pour chacune de ces quatre histoires qui se déroulant toutes dans la genre de l'imaginaire, ce pari est réussi. La conclusion est à chaque fois, un virage à 180 degrés très bien négocié et vraiment inattendu. Il y a de l'inventivité sans que l'on verse dans l'artificiel.
Quelques mots sur l'écriture et le style. Les amateurs de fantastique y trouveront les influences de Shirley Jackson ( notamment pour la parie horrifique), de Zenna Henderson ( surtout pour le style délicat et une sentimentalité à fleur de peau qui cache la brutalité toujours présente) et de Christine Renard et Jo Walton pour le féminisme.
Ces références n'écrasent pas Lydie Wallon ; Ces nouvelles sont de vraies petites merveilles.
Une autre caractéristique commune est le fait que le personnage principal soit à chaque fois une femme.
La première nouvelle ressort de la Science- Fiction sur le rôle des rêves et l'intrusion dans ceux d'une jeune fille d'une mystérieuse voyageuse. On y trouvera aussi une charge contre le machisme. J' y ai noté la complexité des personnages, une intrigue a double( voir plus)entrée et surtout des personnages attachants ( notamment celui de l'infirmière).
La seconde « Neuf Femmes » nous entraîne dans l'Iran actuel et nous parle de la condition féminine et de la réincarnation.On y retrouvera une belle description des des pays traversés :une vraie couleur est donné au décor et le « choc » entre les deux femmes issues de cultures différentes est une des réussites de cette histoire qui est ma préférée. Peut-être parce qu'elle est plus optimiste que les autres.
« La Nuit de Tsalal » nous emmène aux États-Unis sur la trace d'une sorcière qui au milieu des fantômes, des anges et des démons qui cherche à venger son amie . Une nouvelle très marquante , peut être la plus «engagée» du recueil,. On y trouve une cruauté a peine soutenable et surtout une atmosphère fantastique très bien suggérée. le tout sans utilisation d'effets gratuits et sans céder aux effets « gore » qui n'auraient rien ajouté à cette histoire qu'on ne peut lâcher avant la fin.
La conclusion arrive avec « Bjorn et Siren» , un conte horrifique. Cette fois, on va trouver des effets gores dans la ballade de ce petit garçon égaré dans l'hiver scandinave qui sous la conduite d'une mystérieuse fillette recherche ses parents. Je conseille aux âmes sensibles de ne pas lire cette histoire avant de fermer la lumière ou de ne pas la lire à vos invités par une nuit d'hiver ou le vent souffle. le suspens et l'atmosphère fantastique sont dignes d'un Richard Matheson. Une vraie réussite. On rêve d'une adaptation a grand ou au petits écrans.
Voilà donc quatre petits bijoux qui méritent amplement votre attention. Et ion peut ajouter que l'écrin ( la couverture) est aussi très réussi. A lire très vite et à déguster.
