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Critique de MissSherlock
Le tome 1 des aventures de Lou Cale, photographe de presse dans l'Amérique des années 1940, comporte deux histoires noires, très noires.
La première, La Poupée Brisée, est l'histoire d'une jeune femme morte défenestrée. Suicide ou meurtre ? Lou décide de mener sa propre enquête, aidé par le lieutenant Juan Lopez Ruiz.
Cette enquête permet surtout de présenter les personnages car le récit se déroule plutôt pépère. Il n'y a aucun vrai suspense ni rebondissement. L'intérêt de cette histoire est de montrer la noirceur de New York et combien cette ville brise les âmes les plus sensibles. C'est un vrai roman noir, on imagine facilement Sam Spade à la place de Lou Cale (il y a même une «voix off» !).
La seconde enquête, le Cadavre Scalpé, est un peu plus riche. Il y a plus de suspense, des fausses pistes et un final désespéré. Ce que j'ai surtout aimé, c'est le discours sur les Indiens d'Amérique, réduits à vivre dans des réserves, souffrant de l'alcoolisme et tout juste bon à travailler sur des buildings. C'est clairement un discours politique engagé que tiennent Éric Warn's et Raives et ça fait du bien.
Les deux histoires de ce premier tome sont sympa et donnent envie de découvrir les autres volumes. Cependant je dois bien reconnaître que je n'ai pas du tout été emballée par le graphisme. le dessin en lui-même est joli, il y a pas mal de détails mais j'ai trouvé le noir et blanc moche. Il n'y a pas de travail sur les ombres - ou si peu - tout est plat, froid. Les arrières plans sont généralement teintés de gris sans l'once d'une nuance. Guy Raives ne s'est pas foulé. Il semblerait (d'après mes recherches) que la BD ait été éditée il y a quelques années en couleur, je pense que c'est une bonne idée... si tant est que la coloration soit l'oeuvre d'une personne douée.
Malgré ce bémol, j'ai apprécié ma lecture. Ce n'est pas un coup de coeur mais une sympathique découverte.
La première, La Poupée Brisée, est l'histoire d'une jeune femme morte défenestrée. Suicide ou meurtre ? Lou décide de mener sa propre enquête, aidé par le lieutenant Juan Lopez Ruiz.
Cette enquête permet surtout de présenter les personnages car le récit se déroule plutôt pépère. Il n'y a aucun vrai suspense ni rebondissement. L'intérêt de cette histoire est de montrer la noirceur de New York et combien cette ville brise les âmes les plus sensibles. C'est un vrai roman noir, on imagine facilement Sam Spade à la place de Lou Cale (il y a même une «voix off» !).
La seconde enquête, le Cadavre Scalpé, est un peu plus riche. Il y a plus de suspense, des fausses pistes et un final désespéré. Ce que j'ai surtout aimé, c'est le discours sur les Indiens d'Amérique, réduits à vivre dans des réserves, souffrant de l'alcoolisme et tout juste bon à travailler sur des buildings. C'est clairement un discours politique engagé que tiennent Éric Warn's et Raives et ça fait du bien.
Les deux histoires de ce premier tome sont sympa et donnent envie de découvrir les autres volumes. Cependant je dois bien reconnaître que je n'ai pas du tout été emballée par le graphisme. le dessin en lui-même est joli, il y a pas mal de détails mais j'ai trouvé le noir et blanc moche. Il n'y a pas de travail sur les ombres - ou si peu - tout est plat, froid. Les arrières plans sont généralement teintés de gris sans l'once d'une nuance. Guy Raives ne s'est pas foulé. Il semblerait (d'après mes recherches) que la BD ait été éditée il y a quelques années en couleur, je pense que c'est une bonne idée... si tant est que la coloration soit l'oeuvre d'une personne douée.
Malgré ce bémol, j'ai apprécié ma lecture. Ce n'est pas un coup de coeur mais une sympathique découverte.
