J'ai un peu moins aimé ce troisième tome de "Libertinage à Cavendish Square" qui démarre un peu laborieusement : je n'arrive toujours pas à croire que l'héroïne était vraiment obligée de se faire passer un de ses cousins avocats.
Et puis j'ai trouvé que le couple au centre du récit fonctionnait un peu moins bien que dans les deux précédents romans.
Cette fois la romance se noue entre Lawrence, avocat issu de l'aristocratie, et Rosamund, une jeune femme "obligée" de se grimer en homme pour clore les dossiers de son père décédé, lui aussi avocat.
Cette situation offrait tellement possibilités de scandales (puisqu'on nous affirme que la famille Byron est condamnée à se retrouver toujours au coeur des pires scandales) mais l'auteur n'exploite quasiment pas les potentialités qu'offraient la relation apparente entre deux hommes. Lawrence, qui commençait à s'inquiéter de son attirance pour un homme, découvre très vite la vérité sur l'identité de Rosamund (dans une scène cousue de fil blanc d'ailleurs) et c'est tout juste s'il y a un quiproquo avec le jumeau de Lawrence. Et le scandale final est sans rapport avec le travestissement de Rosamund...
Je suis donc un peu déçue de cette intrigue trop classique alors qu'il y aurait eu tant de possibilités....
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