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Critique de Flo_herisson
Hawaï, un archipel perdu dans le Pacifique, une île de rêve pour touristes en mal de surf et de soleil, mais loin d'être un paradis pour ses habitants autochtones, poussés vers une pauvreté toujours plus grande en raison de l'effondrement des cours de la canne à sucre. Et une vie de plus en plus rude pour la famille Flores qui doit élever ses trois enfants et leur donner un espoir de vie meilleure. Pour une fois mettre un peu de joie dans leur quotidien, ils font le sacrifice d'une promenade en bateau, mais quand Nainoa, le petit dernier tombe dans des eaux infestées de requins, le drame se transforme en miracle. Non seulement il est ramené indemne par les squales, mais il met à développer des dons de guérisseurs qui permettent à la famille de se remettre temporairement à flot.
Mais est-ce vraiment un don ou une malédiction ? En suivant cette famille sur 15 années, donnant tour à tour la parole à chacun d'entre eux, c'est ce que nous donne à découvrir ce foisonnant roman.
Je suis très ennuyée avec ce livre. Roman choral, cadre dépaysant, saga familiale, histoire où se mêle conte, animisme, et roman social, ce livre avait a priori tout pour me plaire et pourtant il me laisse une impression mitigée. C'est un roman très fort sur les liens familiaux, sur ce qu'ils ont d'évident mais aussi sur leur fragilité, sur la manière dont ils peuvent compliqués ou contrariés par les préférences inavouées des parents, sur les jalousies exprimées ou tues, faisant s'éloigner cette fratrie pourtant unie dans l'adversité. C'est aussi un très beau livre sur la notion d'exode et sur le mythe du rêve américain, sur l'espoir qu'il suscite et sur les déceptions qu'il engendre. Pour cette famille, le rêve d'une vie meilleure, d'une ascension sociale passe par le déracinement, mais au lieu de richesse ils trouveront racisme, stigmatisation et souffriront du manque des leurs. J'ai aimé que le récit soit baigné de mystique, de magie, j'ai aimé la place laissée à la nature, aux âmes. Mais je me suis terriblement ennuyée dans des passages d'une longueur lassante et je n'ai pas réussi à m'attacher à ces personnages trop caricaturaux. Les parents, pénibles dans leurs perpétuels reproches vis-à-vis de l'argent et coupables de l'éclatement de la famille du fait de leurs préférences trop visibles. La cadette, rebelle et revêche, sans cesse dans l'opposition, aveuglée par sa rancoeur, son ressentiment. le petit dernier attachant mais surprotégé et trop naïf. Seul l'ainé m'a touchée par son dévouement et sa lucidité. Parfois la rencontre avec les personnages ne se fait pas, c'est dommage mais c'est ainsi. Rendez-vous manqué pour ce qui aurait pu être un beau voyage.
Mais est-ce vraiment un don ou une malédiction ? En suivant cette famille sur 15 années, donnant tour à tour la parole à chacun d'entre eux, c'est ce que nous donne à découvrir ce foisonnant roman.
Je suis très ennuyée avec ce livre. Roman choral, cadre dépaysant, saga familiale, histoire où se mêle conte, animisme, et roman social, ce livre avait a priori tout pour me plaire et pourtant il me laisse une impression mitigée. C'est un roman très fort sur les liens familiaux, sur ce qu'ils ont d'évident mais aussi sur leur fragilité, sur la manière dont ils peuvent compliqués ou contrariés par les préférences inavouées des parents, sur les jalousies exprimées ou tues, faisant s'éloigner cette fratrie pourtant unie dans l'adversité. C'est aussi un très beau livre sur la notion d'exode et sur le mythe du rêve américain, sur l'espoir qu'il suscite et sur les déceptions qu'il engendre. Pour cette famille, le rêve d'une vie meilleure, d'une ascension sociale passe par le déracinement, mais au lieu de richesse ils trouveront racisme, stigmatisation et souffriront du manque des leurs. J'ai aimé que le récit soit baigné de mystique, de magie, j'ai aimé la place laissée à la nature, aux âmes. Mais je me suis terriblement ennuyée dans des passages d'une longueur lassante et je n'ai pas réussi à m'attacher à ces personnages trop caricaturaux. Les parents, pénibles dans leurs perpétuels reproches vis-à-vis de l'argent et coupables de l'éclatement de la famille du fait de leurs préférences trop visibles. La cadette, rebelle et revêche, sans cesse dans l'opposition, aveuglée par sa rancoeur, son ressentiment. le petit dernier attachant mais surprotégé et trop naïf. Seul l'ainé m'a touchée par son dévouement et sa lucidité. Parfois la rencontre avec les personnages ne se fait pas, c'est dommage mais c'est ainsi. Rendez-vous manqué pour ce qui aurait pu être un beau voyage.
