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Critique de florencem
En relisant ce dernier tome, je me dis que Yuu Watase avait vraiment choisi un univers très naïf. Que ce soit l'histoire, les personnages et le contexte... tout me semble très innocent et cela même en dépit des horreurs qui peuvent bien avoir lieu dans ce dernier tome. C'est assez dérangeant en un sens car, du tout, on perd beaucoup de l'aspect dramatique de la série. Je sais que c'est une habitude chez l'auteur, mais je ne sais pas, c'est un peu comme une impression d'inachevée ou bien d'une histoire qui n'aurait pas été au bout d'elle-même. Il y avait pourtant un grand potentiel, car il est vrai que le pouvoir des mots sur les autres, est un pouvoir incommensurable. On dit bien que les Hommes qui détiennent le pouvoir de "parler" peuvent conquérir le monde. Et je n'ai pas réellement ressenti cela. Je ne voulais pas que les Lotis Master prennent le pouvoir, bien entendu, mais je ne sais pas... ils auraient pu faire plus.
Le tome sept en lui-même est centré sur l'acceptation. Cette partie est bien menée. Que ce soit pour Kyo qui pense avoir tué son père, pour Alice qui pense qu'elle ne peut pas réussir, ou bien pour Mayura qui croit encore qu'elle a été trahie par sa soeur. Tous les trois vont voir que le monde n'est pas blanc ou noir, qu'il y a de nombreuses nuances de gris et que si ils regardent d'un peu plus près et qu'ils acceptent enfin ce qu'ils ressentent, les choses peuvent changer. C'est un peu une transposition des doutes que les adolescents peuvent avoir sur eux mêmes. C'est apprendre à grandir, en un sens. Et même s'il y a cette part de naïveté, je dois avouer que ces passages-là font facilement écho aux lecteurs.
Mis à part cela, on peut dire que la série de Alice 19th se finit bien dans le sens où nous avons droit à une fin digne des autres tomes, dans la même lignée. Il est exclusivement centré sur Alice et Kyo (en même temps, il était temps !) et c'est un peu dommage que les autres Lotis Master n'aient pas eu un peu plus de place dans ce dernier tome. Je sais bien qu'ils ont eu leur part dans les autres tomes, mais il aurait été chouette de les voir aussi après le grand combat plutôt que de nous mettre un bonus sur Nyoséka. Ce n'est que mon avis personnel bien sûr, mais je trouve que le bonus n'a pas réellement d'intérêt en soi...
Dans l'ensemble, une petite déception sur ce dernier tome, donc. Maintenant, j'espère que La Légende de Gembu que je suis en train de lire ne subira pas le même sort, même si j'ai eu plaisir à lire la série Alice 19th.
Le tome sept en lui-même est centré sur l'acceptation. Cette partie est bien menée. Que ce soit pour Kyo qui pense avoir tué son père, pour Alice qui pense qu'elle ne peut pas réussir, ou bien pour Mayura qui croit encore qu'elle a été trahie par sa soeur. Tous les trois vont voir que le monde n'est pas blanc ou noir, qu'il y a de nombreuses nuances de gris et que si ils regardent d'un peu plus près et qu'ils acceptent enfin ce qu'ils ressentent, les choses peuvent changer. C'est un peu une transposition des doutes que les adolescents peuvent avoir sur eux mêmes. C'est apprendre à grandir, en un sens. Et même s'il y a cette part de naïveté, je dois avouer que ces passages-là font facilement écho aux lecteurs.
Mis à part cela, on peut dire que la série de Alice 19th se finit bien dans le sens où nous avons droit à une fin digne des autres tomes, dans la même lignée. Il est exclusivement centré sur Alice et Kyo (en même temps, il était temps !) et c'est un peu dommage que les autres Lotis Master n'aient pas eu un peu plus de place dans ce dernier tome. Je sais bien qu'ils ont eu leur part dans les autres tomes, mais il aurait été chouette de les voir aussi après le grand combat plutôt que de nous mettre un bonus sur Nyoséka. Ce n'est que mon avis personnel bien sûr, mais je trouve que le bonus n'a pas réellement d'intérêt en soi...
Dans l'ensemble, une petite déception sur ce dernier tome, donc. Maintenant, j'espère que La Légende de Gembu que je suis en train de lire ne subira pas le même sort, même si j'ai eu plaisir à lire la série Alice 19th.
